Quelques mois après avoir lancé son assistant IA, Doctolib se vante de retours "extraordinaires"

Le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau, s'est réjoui des retours concernant son assistant de consultation tout en critiquant l'absence de champions de la tech et du numérique en Europe.

"Transformer le déroulement des consultations". Depuis le 15 octobre, Doctolib propose un assistant de consultation dopé à l'intelligence artificielle dans cet objectif. Il permet au médecin de se concentrer davantage sur son patient, en automatisant la prise de notes. Près de quatre mois après le lancement de cet assstant, le site de prise de rendez-vous médicaux en ligne en est déjà satisfait.

"Les retours en quelques mois, ils sont extraordinaires. Juste la capacité de prendre des notes automatiquement, structurer l'info automatiquement, aider à la prescription, aider à l'anamnèse", s'est réjoui son patron, Stanislas Niox-Chateau, sur BFMTV.

Un assistant utile, mais payant

Le cofondateur et PDG de Doctolib a précisé qu'il ne s'agissait pas de "technologies révolutionnaires". "Ce sont juste des technologies de tous les jours qu'on a mis dans les mains des soignants qu'ils n'avaient pas avant", a-t-il expliqué.

Pour aider les médecins, l'assistant de consultation de Doctolib est capable de prendre des notes en temps réel pour ensuite en générer une synthèse. Cela, en écoutant et en analysant la conversation entre le patient et le médecin à l'aide du micro de ce dernier. Mais, il peut uniquement le faire si le patient à donner son accord au préalable.

Cet assistant n'est cependant pas gratuit, son utilisation coûtant 79 euros par mois (offre standard) aux médecins. Doctolib prévoit d'ailleurs de lancer une nouvelle offre à partir du 31 mars 2025, comme l'indique la plateforme sur son site. Elle inclura les mêmes avantages que la formule standard, à savoir la synthèse automatique d'une consultation et l'intégration des antécédents et des constantes du patient dans son dossier. En revanche, la dictée et la génération automatique de courrier seront réservées à l'"offre avancée", dont le prix n'est pas encore connu.

Kesso Diallo