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OpenAI lance ChatGPT Go, un nouvel abonnement à moins de 5 euros (mais pas pour tout le monde)

ChatGPT.

ChatGPT. - NIKOLAS KOKOVLIS / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Cette nouvelle formule a commencé à apparaître en Inde. Proposant quelques avantages comme une limite étendue pour les messages, elle ne sera disponible que "dans certaines régions".

Un abonnement plus abordable. Proposant des formules allant de 23 à 229 euros, OpenAI commence à en proposer une autre moins onéreuse. Son nom : ChatGPT Go, comme le montre une capture d'écran publiée par un ingénieur sur X.

Sur celle-ci, cette nouvelle offre apparaît aux côtés de la version gratuite et des abonnements ChatGPT Plus et ChatGPT Pro. Elle commence actuellement à être déployée en Inde, au prix de 399 roupies indiennes par mois, soit aux alentours de quatre euros.

Pour ce prix, OpenAI promet "plus d'accès aux fonctionnalités populaires". Cela inclut une limite étendue concernant les messages et le nombre de fichiers qu'il est possible d'envoyer, mais aussi pour la génération d'images. La mémoire de ChatGPT est également étendue, tout comme sa capacité à analyser des données, en plus de tout ce qui est proposé avec la formule gratuite.

Un abonnement réservé à "certaines régions"

D'autres utilisateurs ont aussi signalé sur X l'apparition de cet abonnement. Il est cependant possible que cette formule plus abordable ne soit pas disponible en France. Une petite mention en bas de l'encadré indique en effet qu'elle est "uniquement disponible dans certaines régions".

Cet abonnement pourrait être réservé aux pays en voie de développement. Selon Bleeping Computer, il devrait commencer à apparaître dans les régions concernées dans les prochains jours. Toujours selon le site américain, OpenAI devrait avoir de la concurrence avec ce nouvel abonnement, car Google envisagerait aussi de proposer une formule plus abordable pour son IA Gemini, qui serait également limitée à certaines régions.

Reste à voir si ce type de formule séduira davantage d'utilisateurs, qui sont actuellement peu nombreux à payer. Selon une étude publiée en avril dernier, seulement 3% d'entre eux sont actuellement des abonnés.

Kesso Diallo