Neuralink obtient l'autorisation d'installer son implant chez un deuxième cobaye

Les tests continus pour Neuralink. L'entreprise détenue par Elon Musk a en effet reçu le feu vert des autorités de santé américaines afin d'installer son implant dans la tête d'un second cobaye, annonce le Wall Street Journal. L'entreprise est d'ailleurs activement en train de le chercher, comme elle l'a annoncé il y a quelques jours, et prévoit donc de démarrer dans les prochains mois une nouvelle phase d'expérimentation.
Cette décision intervient quelques jours après les révélations de Reuters autour de problèmes sur l'implant Neuralink, qui a tendance à voir ses minuscules fils se rétracter, causant une perte de fonctionnalités. En réponse à ces informations, Neuralink avait indiqué avoir changé son algorithme.
Un second cobaye activement recherché
L'implant Neuralink a pour ambition de permettre à des personnes en situation de handicap de pouvoir effectuer des actions jusqu'ici impossibles. Un premier patient, implanté fin janvier 2024, avait ainsi pu jouer à Mario Kart ou encore aux échecs.
L'espoir de l'entreprise américaine est donc de continuer à réaliser des tests sur des humains volontaires, et de parfaire sa solution. A plus long terme, elle souhaite pouvoir s'attaquer à ceux ayant des troubles neurologiques ou cognitifs. Une interface cerveau-machine étant en capacité de prendre le relais.
Son premier cobaye, Noland Arbaugh, s'est exprimé ce lundi 20 mai auprès de Bloomberg, expliquant avoir été très peiné par la rétraction des fils de son implant, avant de finalement retrouver ses usages habituels grâce aux modifications de Neuralink.
La société a d'ailleurs constaté que le cerveau avait tendance à bouger trois fois plus que ce qu'elle avait imaginé. La prochaine version de son implant devrait donc en théorie prendre en compte cet aspect pour éviter de futurs problèmes.