Neuralink: l'entreprise d'Elon Musk veut permettre de contrôler un bras robotique par la pensée

Une nouvelle étape pour les puces Neuralink d'Elon Musk. Après avoir implanté ses premiers patients en janvier et août dernier avec une puce capable de capter l'activité cérébrale pour l'interpréter, l'entreprise souhaite aller un peu plus loin.
Comme le rapporte Reuters, ce lundi 25 novembre, la société d'implants cérébraux a annoncé qu'elle avait reçu l'autorisation de lancer une étude pour tester son implant pour une nouvelle utilisation: permettre à une personne paralysée de contrôler un bras robotique en utilisant uniquement ses pensées.
"Restaurer la liberté numérique et physique"
"Nous sommes ravis d’annoncer l’approbation et le lancement d’un nouvel essai de faisabilité visant à étendre le contrôle BCI à l’aide de l’implant N1 à un bras robotique d’assistance expérimental", a annoncé l'entreprise dans une publication X, ex Twitter.
"C'est une étape importante vers la restauration non seulement de la liberté numérique, mais aussi de la liberté physique", poursuit l'entreprise. Pour le moment, aucun détail supplémentaire sur l’étude du bras robotique n’est encore disponible sur le site de Neuralink ou sur clinicaltrials.gov, un référentiel en ligne d’études médicales impliquant des participants humains.
La puce actuelle de Neuralink permet aux patients de contrôler les curseurs d’ordinateur, les iPad ou encore des outils numériques similaires. Les applications d'un tel dispositif sont nombreuses. Pour Elon Musk, les implants neuronaux doivent, à terme, permettre de créer des puces pour lutter contre l'obésité, l'autisme, mais aussi la dépression et la schizophrénie.
Aux Etats-Unis, l'entreprise a déjà implanté le dispositif chez deux patients, souffrant tous deux d'une lésion de la moelle épinière. Noland Arbaugh, le premier patient, a pu, grâce à la puce, jouer aux échecs ou encore à Mario Kart. Il a cependant rencontré quelques difficultés à cause des fils de l’implant qui se sont rétractés dans son cerveau. Depuis, Neuralink a apporté des changements à son implant pour régler ces problèmes.
Le deuxième patient, Alex, a reçu l'implant en juillet dernier. Ce dernier a pu jouer au célèbre jeu de tir Counter-Strike 2, grâce à son implant. Il est également parvenu à créer des objets en 3D à l’aide de logiciels de conception assistée par ordinateur.