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Midjourney bannit le journaliste à l’origine des fausses images de l’arrestation de Donald Trump

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Le journaliste britannique Eliot Higgins avait partagé une cinquantaine de fausses illustrations de Donald Trump. Midjourney interdit désormais toute image d’arrestation.

Midjourney pourrait être un très bon créateur de roman-photo, à condition que celui-ci n’implique pas l’arrestation d’une personne, d’autant plus si celle-ci s’appelle Donald Trump. Un journaliste britannique a en effet tenté d’illustrer ce qui pourrait se passer pour Donald Trump s’il venait à être arrêté comme l’ancien président l’a prédit il y a quelques jours.

De l’arrestation chaotique en pleine rue au quotidien en prison vêtu de la célèbre tunique orange, Eliot Higgins a ainsi mis en images, au travers d’une cinquantaine d’illustrations, l’hypothétique futur de Donald Trump.

Mais ce fil Twitter n’a semble-t-il pas plu à Midjourney. L’intelligence artificielle génératrice d’images aurait banni le journaliste britannique de sa plateforme selon ses dires.

"Apparemment, faire un thread viral sur Donald Trump en utilisant les images de Midjourney est suffisant pour se faire bannir de Midjourney, oups", a tweeté Eliot Higgins.

Mot banni sur Midjourney

Si Midjourney n’a pas donné de raison quant à ce banissement, il est toutefois impossible désormais de mettre en scène une arrestation sur la plateforme. Tech&Co a par exemple tenté de générer une fausse image d’Emmanuel Macron arrêté à Paris par des policiers. Mais le mot "arrêté" ("arrested" en anglais) est désormais banni.

"Le mot "arrested" est banni. Contourner ce filtre pour enfreindre nos règles pourrait engendrer un accès révoqué à notre site", indique ainsi en réponse le robot de Midjourney.
Le mot "arrêté" ("arrested"  en anglais) est désormais banni de Midjourney
Le mot "arrêté" ("arrested" en anglais) est désormais banni de Midjourney © Capture d'écran

Ce banissement n'a toutefois pas bridé l'imagination d'Eliot Higgins, qui a demandé à ChatGPT d'écrire un scénario de film avec des dialogues entre Donald Trump et ses compagnons de cellule.

Julie Ragot