Claude, le rival de ChatGPT, arrive en Europe

Soutenue par des fonds d'Alphabet (Google) et d'Amazon, la start-up Anthropic lance en Europe son intelligence artificielle générative, baptisée Claude. Une arrivée attendue de longue date - le chatbot était déjà proposé aux Etats-Unis, et qui intervient alors qu'OpenAI a dévoilé ses nouveautés dans une conférence diffusée en ligne, ce lundi 13 mars.
Claude disponible dans de nouvelles langues
Claude qui a atteint pas moins de 100 millions d'utilisateurs actifs par mois, deux mois seulement après son lancement, ne propose pas qu'une version gratuite de sa technologie sur le Vieux Continent: une offre destinée aux professionnels, baptisée "Claude Team" est également au rendez-vous. Elle est vendue pour une vingtaine d'euros par mois.
Si la rivalité entre OpenAI et Anthropic est naturellement présente, c'est parce que la start-up a été fondée par Dario et Daniela Amodei, qui sont d'anciens cadres de l'entreprise fondée à San Francisco.
"Des millions de personnes dans le monde utilisent déjà Claude pour accélérer des processus scientifiques, améliorer le service client ou améliorer leur écriture. J'ai hâte de voir ce que les gens et les entreprises à travers l'Europe vont créer avec Claude," a lancé Dario Amodei, PDG et co-fondateur d'Anthropic.
Pour convaincre la clientèle européenne, Claude va s'appuyer sur ses trois modèles à haute capacité, notamment pour prendre en charge des demandes complexes et réaliser des réponses précises prenant en compte le contexte.
Pendant longtemps, Claude a revendiqué ses capacités face à ses concurrents, notamment pour construire une réponse: celles-ci sont quasi-instantanées. Avec sa localisation, Claude gère désormais le français, l'allemand, l'espagnol ou encore l'italien: "L'interface intuitive et conviviale de Claude permet à quiconque d'intégrer facilement nos modèles d'IA avancés dans les processus professionnels."
Avec les nouveautés révélées hier pour ChatGPT, Claude a donc une carte à jouer pour démontrer s'il est capable ou non de faire mieux, et ainsi tenter de s'installer durablement dans le secteur de l'intelligence artificielle générative.