Instagram va tester un bouton "Je n'aime pas"

Pour mieux faire remonter les contenus positifs, Instagram va lancer un test à grande échelle pour un bouton "Je n'aime pas" sur la plateforme.

Youtube donne visiblement des idées. Longtemps espéré sur X avec l'arrivée d'Elon Musk aux commandes, le bouton "Je n'aime pas" va faire son apparition sur Instagram.

Le patron du réseau social, Adam Mosseri, a en effet annoncé le lancement d'un test à grande échelle, qui permettra de tester un nouveau bouton dans les commentaires d'une publication. Tous les utilisateurs - y compris le créateur du contenu concerné - pourront cliquer sur ce bouton afin de signaler leur désapprobation sans forcément la communiquer.

Rendre les échanges plus positifs

"Cela donne aux gens un moyen privé de signaler qu'ils ne se sentent pas bien à propos d'un commentaire en particulier," précise Adam Mosseri.

Comme sur Youtube, il n'y aura toutefois pas de compteur de "Je n'aime pas", et personne ne sera en mesure de savoir que vous aurez voté en défaveur d'un commentaire.

Pour Instagram, il s'agit de mettre en avant le contenu positif. Les commentaires les moins appréciés apparaîtront donc plus bas dans les suggestions d'une publication.

Facebook avait tenté un test de ce type en 2018, mis celui-ci n'a finalement jamais vu le jour.

"Notre espoir est que cela pourrait aider à rendre les commentaires plus positifs sur Instagram," ajoute Adam Mosseri.

Ce souhait d'Instagram va dans le sens des créateurs qui sont nombreux à se plaindre de l'ambiance parfois toxique de certains commentaires. L'algorithme est également dans le viseur des autorités, et ce bouton "Je n'aime pas" pourrait justement être utilisé pour comprendre encore davantage les goûts des utilisateurs qui en font l'usage, pour ensuite leur conseiller des contenus en fonction de leurs actions.

En 2022, Tiktok avait également proposé un tel bouton dans les commentaires. Lui aussi ne comporte aucun compteur, mais permet également d'afficher les réactions les plus positives en premier.

Sylvain Trinel