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"Naruto", "One Piece": des jeux vidéo annulés chez Bandai-Namco?

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L'éditeur japonais Bandai-Namco est en pleine restructuration et aurait décidé d'annuler ou de suspendre plusieurs projets basés sur ses grosses licences.

Malgré le succès de Dragon Ball: Sparking Zero, dernier jeu vidéo basé sur la franchise qui s'est vendu à plus de 3 millions d'exemplaires en 24h, Bandai-Namco décide de réduire la voilure. L'éditeur japonais - par ailleurs coté en bourse, également présent dans le secteur de l'arcade ou encore des jeux pour enfants, a démarré depuis plusieurs mois une vaste restructuration, annonce Bloomberg.

Un jeu développé pour Nintendo annulé

Conséquence directe de cette décision, plusieurs projets ont été "annulés ou suspendus", dont ceux appartenant à d'importantes licences d'animés et de mangas comme Naruto et One Piece. Le média américain ajoute que l'éditeur a aussi mis de côté un projet "en partenariat avec Nintendo". Bandai-Namco s'était précédemment chargé de Super Smash Bros, ainsi que de Mario Kart, Arms et Mario Sports Superstars.

Tout a véritablement démarré avec l'échec, et l'annulation par la même occasion, de Blue Protocol, son ambition jeu en ligne uniquement sorti au Japon, mais qui devait être adapté en occident sous l'égide d'Amazon Games.

Par ailleurs, Bloomberg précise que cette restructuration aurait mené à la "placardisation" de 200 employés, dont une centaine aurait décidé de démissionner face à l'absence de tâches à accomplir.

La branche mobile aurait également subi des coupes, face aux échecs successifs de plusieurs projets. Bandai-Namco rejoint sur ce point Square Enix, qui a également révisé sa stratégie sur iOS et Android.

Pour autant, même si Bandai-Namco semble traverser une zone de turbulence, il pourrait être plutôt question de recentrage en règle. L'éditeur japonais pourrait ainsi plutôt se concentrer sur des licences très fortes, quitte à réduire le nombre de sorties et ses effectifs, à l'instar de Capcom. L'entreprise derrière Resident Evil a opéré un revirement de sa stratégie pour proposer surtout des grosses productions une fois par an, avec à la clef un succès critique et public.

Sylvain Trinel