Jeux vidéo: à une semaine de sa sortie, le successeur de FIFA n'a pas encore rassuré tous les joueurs

Faute d'avoir conservé la licence FIFA, le jeu de foot de référence s'appellera cette année EA Sports FC 24. Mais l'éditeur fait tout pour que le passage se fasse en douceur.

Ne l'appelez plus FIFA 24 mais EA Sports FC 24. Un nom à rallonge pour un jeu qui s'annonce pourtant comme le titre le plus vendu de l'année. Le jeu de foot de référence (depuis le lent déclin du rival PES) revient le 29 septembre prochain mais sans la licence de la fédération internationale.

EA Sports l'utilisait pourtant depuis 30 ans mais lorsqu'il a fallu renégocier les contrats, les instances du foot mondiales se sont montrées gourmandes et le deal n'a pas eu lieu. La Fifa promet un nouveau jeu sous sa licence tandis que EA Sports a décidé de poursuivre sa moisson annuelle avec un nouvel opus.

Mais sans ce nom, FIFA est-il encore FIFA? Les premiers visuels, dévoilés en juillet, avaient un peu glacé le sang des fans, avec des modélisations franchement médiocres. L'éditeur voulait-il profiter du changement de nom pour revoir en profondeur son jeu?

Statu quo

Pas vraiment. Les images de jeu montrent en réalité une nouvelle version très classique, comme sait le faire EA Sports.

Il n'empêche, la prudence est de mise pour certains fans.

"On constate un peu d'attentisme", reconnait Charlotte Massicault, directrice gaming chez Fnac Darty. Pour ce triomphe (en matière de ventes) attendu, les précommandes sont inférieures aux années précédentes. "Les joueurs veulent être rassurés", explique-t-elle.

Mais pas de quoi s'inquiéter, assure-t-on chez le revendeur.

"Le retard devrait se résorber après la sortie officielle", pronostique Charlotte Massicault qui rappelle que la licence se vend autour d'un million d'exemplaire en physique chaque année.

Finalement, c'est peut-être lorsqu'un éventuel concurrent brandé "FIFA" apparaitra que le match sera vraiment relancé. Pour le moment, la Fifa n'a donné aucune nouvelle d'un éventuel accord pour sa licence.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business