Tech&Co
Facebook

Facebook interdit d'utiliser le mot "sioniste" pour s'attaquer aux juifs

placeholder video
La maison mère de Facebook, Meta, s'est engagée à élargir sa politique de modération sur les publications où le terme "sionisme" est mis en évidence.

Meta, la société mère de Facebook, Instagram et Whatsapp, va étendre sa politique de modération concernant les publications attaquant le "sionisme" ou menaçant ses partisans. Le géant Américain l'a affirmé dans un billet de blog.

"Nous supprimerons les contenus visant les 'sionistes' lorsqu'ils n'évoquent pas explicitement le mouvement politique, mais lorsqu'ils se fondent sur des stéréotypes antisémites, ou lorsqu'ils menacent d'une quelconque manière (...) les Juifs ou les Israéliens."

Meta a observé - ces derniers mois - que le terme "sioniste" était souvent utilisé pour faire référence aux Juifs ou aux Israéliens de manière plus large. Or, ce terme est considéré par beaucoup comme un "mouvement politique et religieux visant à établir un État juif en Palestine". C'est d'ailleurs la définition du Robert.

Plus d'un mois de réflexion

Habituellement, l'entreprise de Mark Zuckerberg supprime les contenus attaquant une personne sur la base des "caractéristiques protégées" comme la race, la nationalité ou la religion. Problème? Une orientation politique - comme le sionisme - ne fait initialement pas partie de la catégorie des "caractéristiques protégées".

Cette décision intervient plus d'un mois après que l'entreprise américaine a annoncé examiner la modération de propos "en matière de criminalité fondés sur la nationalité, en particulier en temps de crise ou de conflit".

Depuis le début du conflit armé entre le Hamas et Israël, le 7 octobre dernier, Meta a effectué plusieurs changements de politique pour réduire les publications montrant la violence de l'attaque contre Israël ou soutenant le Hamas, que les États-Unis et l'Union européenne classent comme une organisation terroriste.

Willem Gay