Une ex-salariée accuse Facebook d'employer des gens à ne rien faire

Britney Levy, ancienne salariée de Meta licenciée en novembre dernier, accuse l'entreprise américaine de "thésauriser ses employés comme des cartes Pokémon", en les payant pour ne rien faire.

Une ancienne salariée de Meta, Britney Levy, qui a perdu son emploi lors de la première vague de licenciements de l'entreprise en novembre dernier, accuse la société américaine d'employer des personnes pour effectuer du "faux travail".

"Je fais partie de ces employés qui ont été en quelque sorte embauchés dans un poste vraiment étrange où ils m'ont immédiatement placé dans un groupe d'individus qui ne travaillaient pas", a-t-elle déclaré samedi dans une vidéo TikTok, rapporte Business Insider.

L'objectif, selon Britney Levy: faire en sorte que d'autres entreprises ne puissent pas recruter ces personnes. "Ils étaient juste en quelque sorte en train de nous thésauriser comme des cartes Pokémon", a-t-elle ajouté dans la vidéo.

Britney Levy a été licencié après avoir travaillé pour l'entreprise pendant environ sept mois, selon Business Insider. Mardi, le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a annoncé dans une publication Facebook 10.000 licenciements supplémentaires, quelques mois seulement après un plan de suppression de 11.000 postes.

"Ce genre d'expérience ne me mène nulle part"

"Beaucoup de gens ont eu l'impression d'être mis en scène pour être des personnes licenciées", a déclaré Britney Levy. "Les gens qui étaient incroyablement qualifiés et qui avaient refusé des opportunités incroyables ont dit qu'ils pensaient que Meta bloquait intentionnellement leur carrière", a-t-elle ajouté, rapporte Business Insider.

"Ils disaient aux gens de ne pas travailler sur des choses, mais en même temps, il y avait beaucoup de travail qui avait besoin être fait", a-t-elle encore affirmé. L'ancienne employée assure qu'elle aurait pu prendre des journées de congé sans que l'entreprise s'en rende compte.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Britney Levy relate que peu de personnes étaient satisfaites d'être payées pour ne rien faire chez Meta. "Ce genre d'expérience ne me mène nulle part", a-t-elle conclu, n'ayant aucune compétence supplémentaire à faire valoir sur son CV.

Marius Bocquet