La Maison Blanche accuse l'iPhone suite à la fuite d'un plan d'attaque sur Signal

Le vice-président américain JD Vance à la Maison Blanche le 13 mars 2025 - Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Lorsque Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic, est ajouté à un groupe sur Signal, il découvre de hauts responsables de l'administration Trump discuter tranquillement d'un plan d'attaque sur des cibles situées au Moyen-Orient. Vraisemblablement invité par erreur, il prend alors connaissance de ce plan, discuté par Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, ou encore J.D Vance, le vice-président.
L'auto-suggestion d'iOS en cause
Depuis cette gaffe -qui aurait pu avoir de sérieuses conséquences sur la sécurité des forces armées impliquées dans ce plan- la Maison Blanche a minimisé la portée des informations dévoilées par The Atlantic. Mieux encore, elle accuse désormais dans une enquête interne le système de suggestion automatique de l'iPhone d'en être la cause, révèle le Guardian.
Concrètement, lorsque Jeffrey Goldberg aurait envoyé un mail à la Maison blanche pour obtenir des commentaires sur un sujet, un mail qui a ensuite été envoyé à Mike Waltz par le biais de Brian Hughes, qui a fait suivre celui-ci, iOS aurait proposé "une mise à jour de suggestion de contact" qui aurait eu pour conséquence de sauvegarder le numéro de téléphone du journaliste à la place de celui de Hughes.
Conséquence de cette modification intempestive, lorsque Waltz a décidé d'ajouter Hughes, c'est donc finalement Goldberg qui s'est retrouvé dans la conversation.
Reste le fond du problème: les propos tenus par les différents hauts responsables avaient-ils lieu d'être sur une plateforme comme Signal, et ce, même en privé? Le rapport ne répond pas à cette question. En théorie, lorsque des informations confidentielles sont échangées, elles doivent passer par des applications et des appareils sécurisés.