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Anafi : le drone français inspiré des insectes

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Dernier né de l’entreprise française Parrot, le drone Anafi est compact, léger et doté de bras repliables à la manière d’un insecte. Ce nouvel engin a en effet été conçu de manière à reproduire les qualités des abeilles. Il s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels.

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L’entreprise française Parrot a lancé le 1er juillet son dernier drone, dénommé Anafi. Avec ce nouvel appareil inspiré des abeilles, le fabricant français veut tenter de rivaliser avec la concurrence chinoise et notamment le DJ Spark sur le marché des drones de loisirs. Il est vendu au prix public de 699 euros.

Comme une abeille

Parrot a développé une nouvelle génération de drone à mi-chemin du robot et de l’insecte. Pour le concevoir, ses ingénieurs se sont en effet inspirés des qualités des abeilles, légères, puissantes, agiles et dotées d’un champ de vision exceptionnel. Anafi présente ainsi quatre caractéristiques : transportabilité, qualité d’image, performance et facilité d’utilisation. Il est doté d’une caméra 4K HDR avec zoom, un capteur 21MP, un système de stabilisation sur trois axes et, ce qui est une première, une caméra pivotant verticalement sur 180°, avec un zoom sans perte jusqu’à x2,8. Grâce à son design inspiré des insectes et sa batterie intelligente, il peut voler 25 minutes, jusqu’à 55 km/h et sur 4 km de distance. Anafi est capable de résister à des vents jusqu’à 50 km/h et peut fonctionner jusqu’à 4500 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Ce drone se veut à la portée de tous grâce à la nouvelle application FreeFlight6, interface moderne et intuitive développée spécialement pour Anafi. Cette application propose deux modes de pilotage manuel : Film et Sport. Il est en outre possible de personnaliser les réglages comme par exemple l’inclinaison du drone ou sa vitesse de rotation. Les débutants peuvent se contenter de pilotages automatiques, comme les SmartDronies ou CineShots, tandis que les professionnels ont la possibilité de personnaliser les paramètres de la caméra.

A noter en revanche l’absence chez Anafi de système de détection d’obstacles. Parrot aurait fait ce choix délibéré pour deux raisons : pour privilégier la légèreté et l’autonomie de l’appareil, mais aussi afin que les pilotes de drones restent le plus concentrés possible pendant le vol de l’appareil.

Une réglementation renforcée depuis le 1er juillet 2018

Ce souci de responsabiliser les utilisateurs de drones est d’ailleurs d’actualité, puisque la réglementation en matière de drones a évolué le 1er juillet dernier dans le sens d’une plus grande rigueur. Les pilotes de drone de loisirs devront en effet désormais suivre une formation en ligne, dès lors que l’appareil qu’ils possèdent pèse plus de 800 grammes.

Les pilotes professionnels exerçant avant le 1er juillet 2018 peuvent quant à eux continuer leur activité pour les scénarios pour lesquels ils opéraient préalablement. Mais ils devront obtenir auprès de la direction de la sécurité de l’Aviation civile, avant le 1er juillet 2019, une attestation d’aptitude aux fonctions de télépilote. (pour en savoir plus : Cliquez ici )

Une assurance pour couvrir les drones

S’il est bien un appareil qu’il convient d’assurer c’est le drone. Il fait partie des objets connectés pour lesquels SFAM prévoit des garanties d’assurances. Leader européen et spécialiste de l’assurance des objets connectés et mulitmédias, SFAM propose diverses formules de garanties multirisques couvrant notamment les risques de casse, d’oxydation, de vol ou de perte. Afin de choisir la plus adaptée, on peut consulter son site. On peut également se renseigner dans l’un de ses 2500 points de vente ou contacter ses plateformes de téléconseillers.

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