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Amazon devient l'entreprise privée cotée la plus chère du monde

L'action du groupe dirigé par Jeff Bezos s'est appréciée de 3,44% lundi 7 janvier 2019, faisant grimper sa valeur boursière à 797 milliards de dollars.

L'action du groupe dirigé par Jeff Bezos s'est appréciée de 3,44% lundi 7 janvier 2019, faisant grimper sa valeur boursière à 797 milliards de dollars. - Ina Fassbender-AFP

Le géant américain du commerce en ligne est devenu lundi l'entreprise privée la plus chère au monde avec une capitalisation boursière de 797 milliards de dollars. Amazon a ravi à Microsoft la première place.

Sans actualité particulière mais en profitant d'un regain d'optimisme sur la place new-yorkaise, l'action d'Amazon s'est appréciée de 3,44% lundi, faisant grimper sa valeur boursière à 797 milliards de dollars (696 milliards d'euros). La société de Jeff Bezos devient la première capitalisation mondiale pour la première fois. Microsoft, avec ses 783 milliards de dollars (864 milliards d'euros), perd ainsi la couronne qu'il avait lui-même dérobée à Apple fin novembre.

La performance d'Amazon est toutefois à relativiser: la valeur de l'entreprise a beaucoup reculé depuis qu'elle est parvenue, début septembre 2018, à dépasser le cap des 1.000 milliards de dollars, quelques semaines après Apple.

La fortune virtuelle de Jeff Bezos a fondu

Grâce à cette ascension continue de sa valorisation boursière, Jeff Bezos est devenu l'homme le plus riche au monde selon le classement établi par le magazine Forbes. Mais après avoir vu sa fortune progresser de 79 milliard de dollars entre septembre 2017 et septembre 2018, le fondateur et PDG d'Amazon a vu fondre la valeur de ses actions de plus de 55 milliards de dollars en moins de quatre mois, fin décembre 2018. Sa fortune était estimée lundi à 135 milliards de dollars.

Mais les entreprises du secteur de la technologie ont beaucoup souffert au cours des derniers mois, affectées comme le reste de la place new-yorkaise par les craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale. Le retour sur terre a parfois été brutal, à l'instar de la dégringolade d'Apple, qui avait déjà lâché près de 40% depuis début octobre et qui a plongé de 10% supplémentaires le 3 janvier après avoir reconnu que ses ventes au dernier trimestre 2018 seraient moins bonnes que prévu, en raison notamment du ralentissement de l'économie chinoise et d'autres pays émergents. À 702 milliards de dollars, la marque à la pomme est désormais moins valorisée qu'Amazon, Microsoft et Alphabet, la maison mère de Google (748 milliards).

Frédéric Bergé avec AFP