Windows 10: Microsoft va faire payer les patchs de sécurité après 2025

C'est bientôt la fin pour Windows 10. Le 14 octobre 2025, soit dans un peu plus d'un an et demi, Microsoft cessera officiellement la prise en charge de son système d'exploitation lancé le 29 juillet 2015.
Une prise en charge qui aura donc duré dix ans, ce qui n'est pas rien, mais un système d'exploitation que Microsoft veut rapidement enterrer. Pour preuve, l'entreprise dirigée par Satya Nadella vient d'annoncer que tous les patchs de sécurité mis à disposition des récalcitrants seront payants. Ils seront vendus 61 dollars la première année, mais ce prix augmentera au fur et à mesure.
Des mises à jour facturées jusqu'à 244 dollars
Ces "mises à jour de sécurité étendues" seront proposées pour les particuliers comme les professionnels, mais ne seront pas obligatoires - bien que vivement conseillées, puisqu'elles corrigeront des failles critiques.
Par ailleurs, si vous n'êtes toujours pas passé à Windows 11 en 2026, les patchs seront facturés 122 dollars, puis 244 dollars en 2027, en sachant que vous ne pourrez pas échapper à la facturation des années précédentes si vous décidez d'esquiver ceux de la première année ou de la seconde.
Un montant dissuasif donc, qui sert surtout à pousser le plus d'utilisateurs possibles à embarquer dans l'aventure Windows 11. Reste que cela n'est pas forcément possible, puisque le dernier système d'exploitation en date de Microsoft nécessite une puce de sécurité spécifique (TPM 2.0) et un processeur moderne. Si les ordinateurs lancés depuis 2017 sont a priori tous compatibles, il en reste donc qui ne peuvent tout simplement pas y passer.
Une problématique pointée du doigt depuis plusieurs semaines par le cabinet d'analyse Canalys, qui évalue à 240 millions le nombre d'ordinateurs qui pourraient se retrouver à la poubelle, faute de pouvoir accueillir Windows 11.
Annoncée de longue date, la fin de la prise en charge de Windows 10 est également redoutée par les entreprises, qui risquent de ne pas avoir le temps de basculer l'ensemble des postes, dont certains logiciels ne sont pas forcément compatibles avec Windows 11. Plus généralement, c'est aussi la question du coût du déploiement qui est mise en avant.