"Ça concerne tout le monde": Xaviel Niel explique pourquoi Free a misé sur des débits impressionnants

Du débit, du débit, et surtout, du débit. Ce mardi 30 janvier 2024, après plusieurs mois d'attente, Free a levé le voile sur sa nouvelle Freebox, baptisée Ultra, qui se place en haut du panier au niveau tarifaire - tout en restant moins onéreux que ses principaux concurrents, et qui veut bousculer un peu l'ordre établi.
On savait l'opérateur conscient de la bataille du débit, au point d'en faire son cheval de bataille à l'époque de la Freebox Révolution, et ça n'est visiblement pas près de changer à en croire les propos de Xavier Niel auprès de Tech&Co.
Une Freebox trop en avance?
Interrogé sur la nécessité d'aller toujours plus haut et sur le public que des débits de 8 Gbits par seconde (descendant comme montant avec des pointes à 10 Gb/s) qu'une telle offre pouvait toucher, le patron d'Iliad et de Free n'a pas botté en touche:
"Ça concerne tout le monde à un instant de raison quand on en a besoin. Bien sûr qu'on n’a pas besoin de la technologie 10 Gb toute la journée, mais quand on a besoin de télécharger un fichier, de télécharger une vidéo, et que ça prend 20 secondes, c'est pas la même chose que si ça prend une heure," lance Xavier Niel.
C'est aussi pour cette raison que la Freebox Ultra a été équipée des dernières technologies, notamment le Wifi 7, ce qui contribue aussi au message écologique réitéré à plusieurs reprises par Free ces dernières heures.
Une Freebox plus durable
Pour concevoir la Freebox Ultra, les équipes d'Iliad se sont ainsi concertées avec leurs fournisseurs pour élaborer une box durable, dont les composants ne vont pas disparaître: "C'est notre ADN d'être en avance de phase, on ne va pas reprocher à Nvidia d'avoir les meilleures cartes graphiques du monde," s'agace Xavier Niel face à ceux lui demandant si Free n'est pas trop en avance sur son temps.
Ce qui est sûr, en revanche, c'est que Free a musclé son jeu ces dernières années. L'ex-trublion de l'ADSL a ainsi mis à jour l'ensemble de ses répartiteurs, pour que 35 millions de foyers soient aujourd'hui éligibles à ce débit: "Il n'y a pas une zone où il n'y a pas de la fibre à 10Gb," promet le patron d'Iliad, qui assure que les "quelques millions" d'abonnés encore à l'ADSL, et qui représentent 20% de ses clients, y auront droit "dans les prochaines années."
L'intégralité de l'interview de Xavier Niel est à retrouver ce soir à 20h dans la quotidienne de Tech&Co, sur BFM Business.