La Freebox Ultra arrive mais que vont devenir la Delta et la Révolution?

C'est la nouvelle venue à laquelle Free a déroulé le tapis rouge: la Freebox Ultra. Plus puissante de toute la famille, plus compacte que la Delta, reprenant l'idée design de la Pop, la petite dernière se targue surtout d'être la toute première box internet proposant le Wifi 7 (son répéteur aussi). Il lui fallait donc de la lumière.
Free a ainsi décidé de lui faire prendre la place de la Delta qui sort du catalogue. Il n'est désormais plus possible de s'abonner pour profiter de l'ancienne box puissante et de son éventuel player Devialet. Il reste à savoir si ce dernier - acheté plein pot par certains abonnés - peut être compatible avec la nouvelle Freebox Ultra. Plus commercialisé depuis juin dernier par Free, il n'a jamais réussi à trouver son public, son prix exorbitant n'y étant sans doute pas étranger (480 euros).
Les titulaires d'un abonnement Freebox Delta pourront basculer vers la nouvelle Ultra dès ce mardi, tout comme les abonnés Pop. Mais la box internet intermédiaire est toujours proposée aux nouveaux abonnés.
Une Delta qui n'a pas su faire passer le courant
Lancée en grande pompe en 2018 pour marquer le coup et promettre déjà à l'époque le débit 8 Gbit/s, le meilleur théoriquement sur le marché (mais difficile d'accès), la Freebox Delta voulait marquer les esprits en ajoutant aussi plusieurs services de SVoD et un module 4G pour les personnes n'ayant pas accès à la fibre. Free reprend la même recette pour 2024.
Avec des débits montant et descendant à 8 Gbs/s, son offre de streaming vidéo gargantuesque et surtout son Wifi 7 permettant de connecter en simultanée 100 appareils, la Freebox Ultra écrase la concurrence. Il était donc logique que la Delta (et la Delta S), qui n'a pas vraiment rencontré le succès escompté et souffrirait encore plus de la concurrence, tire sa révérence. Qui plus est avec l'ajout pour moins cher (ou prix équivalent après un an) de la Freebox Ultra Essentiel également en Wifi 7, avec répéteur Wifi 7 et pocket Wifi pour se connecter de partout, mais sans les offres TV.

Aux côtés de la Ultra et de la Pop, la Freebox Révolution fait donc de la résistance. Free offre même à sa box à succès une refonte de sa proposition pour monter en gamme tout en baissant légèrement le prix. Le forfait devient ainsi Freebox Révolution Light et ouvre le catalogue. Il s'agit toujours de la même box conçue en partenariat avec Philippe Stark et disposant d'un lecteur Blu-ray. Elle est annoncée à 29,99 euros par mois - prix historique Free -, sans engagement, mais aussi sans remise, ce qui la met au même tarif que la Pop plus puissante la première année d'abonnement de cette dernière. L'offre précédente démarrait à 19,99 euros mensuels la première année avant de grimper à 44,99 euros.
La Révolution fait sa révolution
L'offre Révolution Light propose ainsi la fibre jusqu'à 1 Gbit/s en descendant et 600 Mbit/s en montant. Il s'agit là de WiFi 5, là où la Freebox Pop est en WiFi 6. Le Player TV inclus 230 chaînes, du replay et la SVoD via OQEE Ciné, mais pas d'accès à OQEE by Free, l'offre des chaînes TV by Canal (accès à l'application mobile seulement comme pour Free Ligue 1). Pour disposer des appels vers les mobiles et de TV by Canal, il faudra débourser 2,99 euros par mois supplémentaire. Les services de streaming sont en sus.

Free a également décidé d'améliorer le débit montant des abonnés actuels de l'offre Freebox Révolution (700 Mbit/s au lieu de 600) pour compenser la différence de prix avec l'offre allégée. Le service Universal+ viendra s'ajouter à l'offre TV by Canal incluse sous peu.
Avec sa nouvelle gamme d'offres, Free peut ainsi s'adapter à toutes connexions de France, même si l'opérateur a promis que les débits de l'offre Ultra seraient les mêmes partout dans le pays. Si les villes disposent de la fibre majoritairement, certaines zones françaises n'ont pas encore l'infrastructure nécessaire pour le très haut débit. Free dispose ainsi de box pour tous les budgets, tous les équipements possibles en WiFi 5, 6 ou WiFi 7 pour se projeter dans un avenir rapidement rempli de périphériques compatibles.