Vine: Elon Musk veut faire revenir l'ancêtre de Tiktok... mais il y a un piège

Lancée en 2012 et arrêtée en 2015 par ce qui était alors Twitter, faute de pouvoir la rendre rentable, l'application Vine pourrait faire son retour, mais sous une forme complètement modifiée par rapport à son concept d'origine.
Vine permettait, comme Tiktok aujourd'hui, de proposer des très courtes vidéos. Un certain nombre de créateurs se sont emparés du concept, devenant pour certains particulièrement célèbres.
Près de dix ans après l'arrêt de son exploitation, Elon Musk, qui a repris Twitter (devenu depuis X), a de nouveau évoqué un possible retour, mais pas de la manière dont on pouvait se l'imaginer.
Un flux composé de vidéos générées par IA?
Sur son réseau social, le milliardaire a expliqué que "Vine allait faire son retour, mais sous une forme IA."
Quelques jours plus tôt, c'est Rus Yusupov, co-fondateur de Vine, qui avait expliqué sa volonté de proposer "un flux de vidéos courtes et virales générées par intelligence artificielle." Face à ce message, des adeptes des cryptomonnaies ont fait bondir le cours du Vine Coin (+444%), une monnaie créée par Yusupov.
Si les deux messages ne semblent pas forcément liés, on peut néanmoins imaginer une application qui ne proposerait que des vidéos qui ne sont pas réelles.
Pour Elon Musk, ce n'est pas la première fois qu'il annonce travailler au retour de Vine. Mais jusqu'ici, rien ne s'était vraiment passé. C'est toujours le cas, mais avec l'essor de l'IA, et parce que Tiktok s'est déjà imposé dans le secteur des vidéos courtes - au grand damn d'Instagram et ses Reels -, ce nouveau Vine pourrait tenter de sortir de l'eau grâce à l'intelligence artificielle. Reste à savoir quelles seront les conditions d'accès et de modération, alors que la désinformation est devenue monnaie courante sur X depuis l'arrivée d'Elon Musk à sa tête.
Le réseau social est sous le coup de plusieurs enquêtes, notamment en Europe, concernant sa faculté à modérer ses contenus. Avec Vine, bien aidé par une prolifération sans limite des vidéos IA, la donne pourrait encore s'aggraver.