Fausses publicités Barrière: Meta condamné à une astreinte de 10.000 euros par jour de retard

10.000 euros. C’est la somme que Meta, maison mère de Facebook, Messenger et Instagram, devra payer pour chaque jour où des publicités contrefaisant l’identité des marques Barrière sont diffusées sur ses plateformes.
Le groupe français d’hôtels et casinos avait porté plainte contre le géant américain en novembre dernier, étant victime "depuis près d’un an (...) d’une campagne massive d’utilisation frauduleuse de ses marques, de l’image de ses établissements de casino et de certains de ses salariés sur différents canaux en ligne", comme il l’indique dans un communiqué publié ce mercredi 11 septembre.
En clair, des pages Facebook utilisent des images et logos Barrière pour rediriger vers des sites frauduleux de casinos en ligne (ces derniers ne sont pas autorisés en France).
10.000 euros par jour de retard
Si la plupart des plateformes ont pris des mesures pour empêcher la diffusion de ces fausses publicités, le groupe Barrière reproche à Meta de ne pas l’avoir fait. Raison pour laquelle il a saisi la justice française, qui a ordonné à l’entreprise américaine à "mettre en place des mesures de filtrage de ces publicités" le 11 janvier dernier.
Meta a fait appel de cette première décision, qui a été confirmée par la justice le 24 avril dernier. Mais faute d'action de Meta, le tribunal judiciaire de Paris vient désormais d'assortir cette mesure d'une astreinte provisoire de 10.000 euros par jour de retard.
Conscient que Meta peut de nouveau faire appel, le groupe Barrière se félicite tout de même de cette décision de justice "qui rappelle que le droit s’applique à tous, et que les plateformes comme Meta ne bénéficient d’aucune impunité et doivent s’y conformer".
Contacté par Tech&Co, Meta n'avait pas encore donné suite.