Amazon et Apple envisagent de réinvestir dans la publicité sur X

La publicité sur X n'est plus la même depuis qu'Elon Musk a tenu des propos à caractère antisémite en novembre 2023. A l'époque, le milliardaire très proche de Donald Trump avait validé les propos d'un internaute affirmant que les juifs complotaient pour éliminer la "race blanche".
En réponse, la plupart des grandes entreprises américaines avaient cessé d'acheter de la publicité sur le réseau social, entraînant des pertes colossales. IBM, Apple, mais aussi Disney, ils avaient été nombreux à ne plus faire de réclames. Toutes les entreprises n'avaient néanmoins pas totalement quitté la pub sur X, comme Amazon, qui avait simplement réduit la voilure.
Des tests chez Apple, un renfort chez Amazon
Les temps ont néanmoins changé, et avec l'omniprésence d'Elon Musk dans la politique américaine portée par Donald Trump à la Maison Blanche, les géants de la tech pourraient faire leur retour, annonce le Wall Street Journal.
Des tests auraient été commandés par Apple avant un éventuel retour. Le compte X d'Apple n'a en effet jamais posté officiellement. Quant à Amazon, le géant du commerce en ligne devraient sensiblement revoir ses investissements à la hausse sur la plateforme.
La mise au pas des géants de la tech par l'administration Trump devrait donc changer la donne.
Si cela se confirme, cela serait une bonne nouvelle pour X. Le réseau social, en grande difficulté financière depuis son rachat par Elon Musk pour 44 milliards de dollars, fait face à ses créanciers. Ces derniers souhaiteraient se débarrasser de leurs dettes, et si les finances reviennent dans le vert ou s'en rapprochent, cela rendrait l'opération plus facile, révèle le quotidien économique.
Pourtant, la situation n'a pas particulièrement changé depuis le tweet polémique d'Elon Musk, qui avait aussi révélé la présence de publicités sous des publications faisant l'apologie de la violence et promouvant des fausses informations.
La modération ayant largement été revue sur X depuis l'arrivée du milliardaire, elle ne sanctionne quasiment plus des publications problématiques. Ce qui vaut au réseau social une enquête de l'Union européenne.