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Avec 10% de hausse en un an, jamais les loyers au Royaume-Uni n'avaient augmenté si vite

Avec une hausse de plus de 10%, les loyers s'envolent à Londres.

Avec une hausse de plus de 10%, les loyers s'envolent à Londres. - Unsplash

Les loyers au Royaume-Uni se sont envolés l'an dernier à une vitesse record, et la hausse devrait se poursuivre en 2022, selon une analyse du site de petites annonces immobilières Rightmove.

"Les loyers moyens ont progressé au rythme le plus rapide jamais enregistré et s'élèvent désormais à 1.068 livres (presque 1.300 euros) par mois à l'extérieur de Londres", soit une hausse de 9,9% en un an, a annoncé Rightmove dans un communiqué.

Les loyers s'envolent à Londres

A Londres, les loyers ont atteint un nouveau record de 2.142 livres (plus de 2.500 euros) par mois en moyenne, soit une hausse de 10,9%. Les loyers dans la capitale britannique ont dépassé pour la première fois leurs niveaux pré-pandémie.

La pandémie avait fait drastiquement chuter les loyers londoniens en 2020, de près de 6,4%, alors que les locataires, échaudés par les confinements "s'éloignaient de la capitale" et "cherchaient plus d'espace à l'extérieur des villes". Mais un an plus tard, Londres "a retrouvé sa popularité et les propriétaires ont pu négocier des loyers plus élevés", analyse Rightmove.

Plus de locataires que de logements

La hausse des loyers l'an dernier a été tirée par un déséquilibre entre l'offre et la demande: le nombre de locataires cherchant un logement a augmenté de 32% en un an au Royaume-Uni tandis que le nombre de propriétés disponibles a été divisé par deux. Le site de petites annonces prévoit que les loyers augmenteront encore de 5% en 2022.

"La demande des locataires continue à être très élevée, ce qui signifie que le déséquilibre entre l'offre et la demande se poursuivra jusqu'à ce qu'il y ait davantage de choix sur le marché", selon Tim Bannister, directeur des données immobilières de Rightmove.

Pour autant "les propriétaires comprennent l'importance d'avoir un bon locataire sur le long terme, et il y a des limites à ce que ces derniers peuvent se permettre de payer, ce qui empêchera les loyers de croître au rythme que nous avons vu l'an dernier", estime-t-il.

MMP avec AFP