Les Belges sont les premiers acheteurs de résidences secondaires en France

Les acquéreurs belges représentent 20% des transactions réalisées par des étrangers non-résidents en 2023.

La rivalité entre la France et la Belgique vaut peut-être au football, mais pas dans l'immobilier. Plus que jamais, les investisseurs belges aiment la pierre française. En 2023, ils sont les premiers acheteurs étrangers non-résidents, selon une étude de la banque CCF, qui a compilé les données notariales.

Avec 2.780 biens achetés, les Belges représentent 20% des achats réalisés par les étrangers non-résidents en France en 2023. Ils ont même détrôné les Britanniques, historiquement en tête du classement.

"Les Belges aiment la France pour trois raisons: les proximités linguistique et géographique, et l’attachement à une région où ils ont passé bien des vacances pendant leur enfance, notamment en Provence (Mont Ventoux, Luberon...)", analyse Audrey Fauvette, responsable de l’étude auprès du Figaro.

Les Anglais, en revanche, boudent l'Hexagone. Les transactions des Britanniques baissent de 20% en volume et de 28% en valeur. Les Allemands et les Néerlandais enregistrent aussi une baisse du nombre de transactions de près d’un quart. Seuls les Américains restent stables dans les achats de résidences secondaires.

Une appétance pour les biens plus chers

Globalement, les étrangers ont aussi pâti de la mauvaise santé du marché de l'immobilier et de la hausse des taux. Le nombre de transactions réalisées par les étrangers non-résidents est en baisse de 14% (c'est toutefois moins que pour le marché global où elles chutent de 21%).

Le montant moyen des acquisitions réalisées par des étrangers non-résidents baisse également de 4% en 2023, mais il reste 1,5 fois plus élevé que celui des acquéreurs résidents (364.000 euros versus 230.000 euros).

La place de l'immo : Bassin d’Arcachon, les résidences secondaires - 16/07

11:33

Enfin, la région privilégiée par les étrangers non-résidents est l'Île-de-France, avec un montant moyen de plus de 800.000 euros par achat.

Marine Cardot