L’apprentissage en études supérieures en plein boom

[CONTENU PARTENAIRE] La conjoncture est très favorable à l’apprentissage à l’université, d’autant plus suite aux aides gouvernementales mises en place pendant le Covid. Depuis 30 ans, le CFA Epure Méditerranée agit pour développer ces formations en PACA. Danielle Sionneau, sa directrice, nous parle de leur approche.

Présentez-nous le CFA Epure Méditerranée ?

Le CFA Epure Méditerranée, également appelé Formasup PACA, est un CFA inter-universitaire en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les universités d’Aix-Marseille, de Nice, de Toulon, d’Avignon ainsi que l’École centrale de Marseille, l’INSTN du CEA de Cadarache, et Sciences Po Aix se sont regroupés avec l’union patronale régionale et le Medef pour le constituer.

Nous avons environ 300 formations réparties dans tous les établissements partenaires, dans des grandes villes, mais aussi dans des villes de taille moyenne pour se rapprocher des entreprises et des apprentis.

En quoi les aides financières pour l’apprentissage sont un enjeu important ?

L’apprentissage est un système intéressant pour les entreprises qui cherchent des talents. Mais il est vrai que les aides gouvernementales mises en place pendant le Covid, entre 5 000 et 8 000 € par contrat d’apprentissage, ont vraiment incité les entreprises à prendre des apprentis.

Nous avons observé une évolution de la taille des entreprises : nous sommes passés d’environ 60 % d’apprentis dans des PME de moins de 250 salariés et 40 % dans des grandes entreprises à 70 et 30 %.

Je suis vice-présidente de l’association nationale des CFA d’enseignement supérieur (ANASUP), qui défend auprès du gouvernement la nécessité de conserver ces aides, même si nous pouvons imaginer qu’elles diminuent un peu.

Le nombre d’apprentis est donc en hausse ?

Nous avons vu une forte croissance du nombre d’apprentis, de 30 % en 2020, 27 % en 2021 et encore 12 % cette année. Cette année, nous avons 7 400 apprentis contre 6 500 l’an dernier. C’est aussi grâce à approche dynamique : nous ouvrons de nouvelles formations chaque année et aidons les apprentis à accéder aux aides auxquelles ils ont le droit.

La réforme de l’apprentissage de 2018 a été positive sur le financement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur, et les universités sont plus enclines à développer l’apprentissage. L’enjeu est que le nombre d’apprentis évolue plus vite que les enveloppes disponibles.

En quoi l’inclusion est-elle au cœur de votre démarche ?

Cela fait partie de nos 14 missions en tant que CFA, et nous avons recruté une personne dédiée à l’inclusion, la diversité et l’égalité professionnelle, pour sensibiliser en interne, puis nos partenaires universitaires, les entreprises et les apprentis.

L’apprentissage est un ascenseur social, qui permet à des jeunes d’aller jusqu’à des niveaux bac +5 et d’obtenir le statut cadre, tout en finançant leurs études. Nous suivons des jeunes de quartiers défavorisés et nous luttons contre les discriminations.

Nous nous engageons dans une démarche d’égalité professionnelle, pour que grâce à l’apprentissage, les femmes qui font un métier « dit d’homme » puissent faire leurs preuves et avoir le même salaire qu’un homme à l’embauche.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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