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Retrouver la souveraineté française sur le solaire

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[ CONTENU PARTENAIRE ] Le solaire est la source d’énergie qui connaît aujourd’hui la plus forte croissance dans le monde. Terre et Lac réalise des projets photovoltaïques et contribue à la relocalisation de cette industrie en France. Son président Pierre-Emmanuel Martin nous parle de cette vision.

Quelle est l’expertise de Terre et Lac ?

Terre et Lac est un opérateur électrique indépendant, nous développons, construisons et exploitons des projets solaires, photovoltaïques. Ce sont des générateurs électriques à partir de panneaux solaires installés sur des toits d’usines, de bâtiments commerciaux, de hangars agricoles, d’ombrières de parking, ou de plus en plus, au sol.

Quels sont les changements qu’a connu le secteur solaire ?

À la fin du XXème siècle, le solaire était utilisé uniquement pour alimenter des sites isolés, où on ne pouvait pas tirer de câbles à partir du réseau. C’était un marché de niche, et cela coûtait très cher, parce que les modules étaient fabriqués en petite série. Depuis le début des années 2000, le solaire est utilisé pour alimenter le réseau. Le marché s’est agrandi, les usines se sont modernisées, et le coût des composants a été divisé par 15. Résultat : aujourd’hui, on peut faire du solaire sous toutes les latitudes. C’est devenu l’électricité la plus compétitive, deux fois moins chère qu’une centrale charbon ou nucléaire, sans compter les avantages en termes de flexibilité, rapidité, sécurité, absence de pollution et recyclabilité à l’infini des produits.

D’autres éléments ont participé à cette révolution solaire. D’abord Internet et les télécommunications, qui permettent de piloter des objets lointains, et donc d’équilibrer le réseau en temps réel, ce qu’on ne savait pas faire auparavant sans intervention humaine. Les algorithmes ont aussi permis de piloter de manière très fine, en automatisant. Enfin, le stockage : de plus en plus d’objets stationnaires ou mobiles utilisent des batteries pour accueillir l’électricité, et c’est important pour le solaire, qui a besoin de stocker l’électricité produite la journée. Ces objets peuvent stocker et ensuite donner leur électricité au réseau.

En France, les objectifs sont extrêmement ambitieux : à l’horizon 2050, nous aurons multiplié par 10 notre parc et le solaire représentera 25% de l’électricité produite en France, contre 2% aujourd’hui, ce qui est énorme, car la France est un pays très producteur. Dans certains pays, on sera à plus de 60%.

Vous faites partie du projet Carbon qui a pour objectif de contribuer à la réindustrialisation de la France sur le solaire, comment est née cette initiative ?

Les panneaux solaires sont à 95% d’origine asiatique, principalement chinoise, que ce soit les produits finis ou les matériaux tels que le quartz ou le polysilicium. Les tensions montent depuis des années, et il n’est pas tenable d’avoir la brique essentielle de notre futur énergétique aux mains de la Chine.

Il y a 30 ans, l’Europe tenait le haut du pavé sur un marché de niche, la France en particulier. Carbon est né d’une réflexion sur la relocalisation et notre souveraineté économique, dont la crise de la Covid a démontré toute l’acuité. Cette initiative s’est transformée en start-up industrielle, et est aujourd’hui la plus grosse initiative européenne pour reconquérir notre souveraineté sur toute la chaine de valeur. Carbon s’inscrit dans un mouvement profond de relocalisation et de réindustrialisation sur des secteurs clés dans l’énergie : batteries, hydrogène, photovoltaïque.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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