La distribution de fournitures industrielles en pleine digitalisation

Quels sont les services que propose RS France ?
RS France fait partie du groupe RS, une société de distribution de composants et de fournitures industrielles, majoritairement en B to B. Nous proposons aussi des services reliés à des produits, comme de la calibration, et des solutions, type vending machines industrielles.
Notre objectif est d’apporter aux clients les 2500 fabricants et 900 000 produits que nous représentons. Souvent, ils ont un fournisseur qui fournit le produit et un autre qui réalise la maintenance ou la mise en service. Nous voulons leur simplifier la vie en étant ce fournisseur unique.
Comment avez-vous appréhendé l’essor du digital ?
Le Covid a vraiment accéléré le digital, notamment avec la fermeture des magasins. Nous faisons du digital depuis 30 ans, et ce modèle omnichannel nous a permis de rester actifs pendant cette période, puisqu’après trois mois de ralentissement, nous sommes repartis sur des phases de croissance et avons gagné des clients qui sont passés d’un mode comptoir à un mode plus digital.
Avec les marketplaces comme Amazon ou Mano Mano, nous voyons bien que le business s’est extrêmement digitalisé. Pourtant, beaucoup de fabricants n’avaient pas le digital dans leurs gênes, et n’étaient pas entourés d’acteurs très digitalisés dans leur réseau de distribution. Grâce à notre expertise, nous avons pu les accompagner sur ce sujet.
Comment cette période de crise a-t-elle impacté le secteur ?
Les difficultés ont commencé avec le Brexit, et se sont poursuivies avec le Covid et les pénuries. Il a fallu que nous puissions stocker davantage, dès les premières alarmes. Les clients passaient des commandes chez beaucoup de fournisseurs en se disant que l’un d’eux finirait par le livrer, mais cela est venu enrayer la machine de production, car les fabricants devaient fabriquer plus de produits que nécessaire.
Notre promesse de livrer les produits en stock sous 24h a beaucoup servi à nos clients. Lorsque nous n’avions pas le stock, nous avons choisi d’être transparents avec eux et d’annuler les commandes que nous n’allions pas pouvoir livrer. Grâce à ces stratégies, nous dépassons aujourd’hui les 350 millions de chiffre d’affaires, avec une progression qui se poursuit malgré le fait que le marché est toujours compliqué avec maintenant une économie difficile.
Avez-vous des projets d’acquisition pour vous développer ?
Après l’acquisition d’une entité américaine il y a une quinzaine d’années, le groupe a recommencé à faire plusieurs acquisitions il y a 5 ans, notamment en Angleterre, en Asie et aux États-Unis. S’étendre est au cœur de notre stratégie, en priorité sur l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la France. Nous souhaitons nous développer via l’acquisition de compétences et de distributeurs, mais aussi de sociétés de services, puisque beaucoup de sociétés externalisent la gestion de stocks ou la maintenance en France.
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