Arpilabe : l’accompagnement des pharmaciens dans leur projet entrepreneurial

[CONTENU PARTENAIRE] La profession de pharmacien est en pleine mutation, un phénomène accéléré par la crise sanitaire. Pour leur permettre de se concentrer sur leur rôle de professionnels de santé incluant les nouvelles missions du pharmacien, Arpilabe accompagne les pharmaciens sur le développement de leur officine. Fabien Brault-Scaillet, pharmacien et associé d’Arpilabe, nous parle de ces enjeux.

En quoi le rôle des pharmaciens a évolué ces dernières années ?

La pharmacie est un relai indispensable pour le système de santé français. C’est un lieu disponible sans rendez-vous, ouvert toute la journée, toute la semaine, où les patients ont accès à des professionnels de santé. Nous avons un maillage territorial qui permet aux patients d’avoir toujours une pharmacie à proximité. L’État attend des pharmaciens un vrai rôle de coordination et de mise en place de services pour désengorger l’hôpital.

Dans ce cadre, de plus en plus d’actes sont réalisés en officine. La Covid a accéléré ce phénomène et a permis de repositionner le pharmacien au cœur du parcours de soin ; un professionnel de santé accessible capable de tester, vacciner, dépister… et demain de permettre aux patients d’être hospitalisés à domicile.

La profession a fait preuve d’une forte résilience et réactivité pour répondre à ces nouvelles missions, nous obligeant à nous réorganiser, à embaucher de nouvelles ressources, à repenser les plannings et à ménager de nouveaux espaces pour accueillir les patients. Le mode de rémunération a également évolué ; jusqu’à récemment, nous étions rémunérés selon ce que nous vendions - c’est-à-dire ce que prescrivaient les médecins - désormais nous sommes aussi rémunérés pour les services prodigués.

En quoi le marché tend-il à une concentration ?

Il est en grande mutation. La plupart des pharmacies ont en moyenne entre 3 et 5 salariés, ce qui rend difficile la mise en place de ces nombreux services. L’enjeu de demain sera certainement de regrouper certaines pharmacies pour pouvoir mutualiser les équipes, permettre d’assurer de plus grandes plages horaires et de mettre en place des services innovants et différenciants tout en gardant ce maillage territorial garantissant la santé pour tous. Ces regroupements feront que les pharmacies auront de plus gros chiffres d’affaires, et il faudra donc des moyens plus conséquents pour les racheter. Il faudra aussi que dans les villes, certaines pharmacies se spécialisent sur des services bien précis.

Quels sont les services qu’Arpilabe propose aux pharmaciens ?

Arpilabe accompagne le pharmacien sur tout ce qui n’est pas son cœur de métier. À la faculté de pharmacie, nous étudions les pathologies et apprenons tout du médicament, de sa conception à sa délivrance, mais très peu en termes de gestion. Quand nous nous retrouvons titulaire d’une officine, nous avons comme tout chef d’entreprise des plannings à faire, du management, des achats, des travaux, un bilan à gérer, en plus donc des nouvelles missions. Il y a aussi les périodes « d’imprévus », la Covid en a été le parfait exemple : comment mettre en place du chômage partiel ou renégocier sa dette ?

Arpilabe propose donc au pharmacien un accompagnement à 360° sur toutes les facettes de son rôle de dirigeant pour l’aider à s'installer, à performer et s’accomplir. Nous suivons le projet entrepreneurial du titulaire pour qu’il devienne un professionnel de santé reconnu et un chef d’entreprise épanoui.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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