La crise sanitaire et les enjeux écologiques ont favorisé l’adoption des outils PLM

[CONTENU PARTENAIRE] L’année 2021 a vu l’accélération de l’adoption par les entreprises des outils PLM (Product Life Management) qui permettent de gérer l’ensemble de cycle de vie d’un produit. En 2022, cette tendance devrait se renforcer, avec en point d’orgue le défi de la transition écologique estime Christophe Therrey, Senior Vice President Sales, Global New Markets & EMEAR de la société Centric Software, spécialisée dans les logiciels PLM.

La crise Covid a-t-elle accéléré l’adoption des solutions PLM par les entreprises ?

C’est bien le cas. Le PLM est devenu un outil collaboratif indispensable pour assurer la continuité de l’activité. La pandémie a mis en relief le fait que les entreprises étaient très dépendantes d’une supply chain située pour une grande part à l’étranger, notamment en Chine. En 2021, Centric Software a enregistré plus de 130 nouveaux clients. C’est trois fois plus que nos concurrents sur l’ensemble d’une année. Ce qui témoigne du phénomène d’adoption des solutions PLM et de la pertinence de l’offre de Centric.

Quelles sont les valeurs ajoutées d’un PLM ?

Il faut prendre en compte deux aspects. Le premier a trait à la capacité des personnes à continuer à communiquer, à collaborer, même en cas de restriction de déplacement, donc sans se voir physiquement. D’autre part, parallèlement à la crise, nous avons assisté au renforcement de tous les aspects liés au sujet de la conformité et notamment dans le domaine RSE, avec la nouvelle loi anti-gaspillage ou les exigences en matière d’information aux consommateurs. Centric Software vient historiquement du monde du luxe et de la mode, une des industries les plus polluantes, et travaille depuis plusieurs années en étroite collaboration avec ses clients pour faciliter la gestion de ces nouvelles exigences et contribuer à réduire leur impact sur l’environnement. Cette collaboration a donné naissance à une approche structurée aujourd’hui disponible dans notre outil PLM et articulée autour de 5 piliers fondamentaux de la RSE, à savoir : le calcul de l’empreinte carbone, la gestion des déchets d’emballage, la certification de la chaîne d’approvisionnement, l’économie circulaire, la responsabilité sociale et audit d’usine.

Plus concrètement comment le PLM permet de répondre aux enjeux de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) ?

Le PLM permet de matérialiser de manière chiffrée et très précise des indicateurs d’efficacité énergétique au sens large des entreprises. En tant que dépositaire de l’information liée aux processus de développement des produits, le PLM va parfaitement identifier les fournisseurs, les matières utilisées (bio ou pas…), leur provenance, comment elles sont transportées, etc. Nous sommes ainsi capables de déterminer, grâce au PLM, l’empreinte carbone d’un produit ou d’une collection. Désormais, nous avons des clients qui, dès la phase de conception de la collection, mettent en place des indicateurs d’éco-responsabilité. Ils ont donc la capacité de prendre des décisions de développement de produits (ou de prendre la décision de ne pas les lancer) en fonction de l’empreinte carbone, alors qu’ils ne les ont pas encore développés.

Comment se présente l’année 2022 concernant les outils PLM ?

Nos prévisions de vente ne laissent pas de place au doute. Nous ne voyons pas de fléchissement de la tendance. Ce qui nous arrive depuis 2020 avec la crise sanitaire risque de se prolonger avec le risque de continuer à vivre en mode dégradé pendant quelque temps encore. D’où le besoin d’anticipation qui s’exprime actuellement. En parallèle, la pression des consommateurs, des pouvoirs publics et la volonté des entreprises vont voir prospérer les politiques RSE. Le PLM s’inscrit comme une solution indispensable dans cette logique d’amélioration continue.

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