Accompagner les PME PMI dans la gestion de leur infrastructure informatique

Quels sont les services proposés par Finaxiome Développement ?
Nous prenons en charge l’infrastructure informatique de nos clients, c’est-à-dire les serveurs, les PC, le réseau local et externe, et toute la protection de l’infrastructure interne et externe, à travers la fourniture de matériel, la mise en place, puis le maintien de l’infrastructure et l’assistance.
Nous travaillons avec des PME PMI, qui n’ont pour la plupart pas ou peu d’informaticiens, donc toute la responsabilité nous est transférée.
Finaxiome est là depuis 30 ans, et notre force c’est l’amicalité qui se crée avec nos clients. La confiance s’installe et se concrétise par des vrais liens de qualité.
En quoi la cyber sécurité des données est l’enjeu majeur auquel vous faites face ?
C’était déjà un enjeu majeur, mais il y a eu explosion avec le Covid : du jour au lendemain, les sociétés avaient leurs salariés qui travaillaient depuis chez eux. Dans la précipitation, il a fallu se connecter en ouvrant des voies pas protégées. Les hackers en ont profité. Il y a eu une accélération de la mise en place de moyens pour sécuriser l’infrastructure au niveau de nos clients, qui ont de faibles budgets. Nous devons les sensibiliser pour leur faire comprendre que cela peut leur arriver et avoir des conséquences dramatiques.
Quelles sont les tendances que vous observez dans le marché, notamment en matière de cloud ?
Nous sommes sur une forte tendance à décentraliser. Les gens mettent beaucoup sur le cloud, leur messagerie, leurs données, et de plus en plus, les applicatifs des éditeurs de logiciel qui proposent de se connecter sur leur plateforme cloud, avec une facturation à l’utilisation, plutôt que d’installer leur logiciel sur des serveurs locaux. Les sauvegardes sont aussi de plus en plus transférées vers le cloud, à cause des problèmes de crypto-locker.
Nos clients ont besoin de ressources facilement extensibles, c’est l’avantage du cloud, qui permet aussi une certaine souplesse et tranquillité, parce qu’il n’y a pas d’infrastructure à maintenir en interne. Le désavantage c’est que les clients ont du mal à évaluer leurs besoins, et par conséquent leur facturation. Et ce qu’ils oublient souvent, c’est qu’il faut avoir un débit suffisant pour tout faire sur le cloud.
En quoi la place des femmes aux postes techniques est un sujet important pour Finaxiome Développement ?
Les postes technologiques sont de moins en moins pourvus par les femmes. Dans la cybersécurité, par exemple, il n’y a que 14% de femmes. Nous avons des profils comme Katia Parnasse, directrice achat, présente chez Finaxiome depuis 30 ans, et Aurélie Gruner, directrice du service informatique, qui est là depuis 15 ans. Notre équipe dirigeante est donc majoritairement féminine. Lors de nos recrutements, nous recevons peut-être une candidature féminine pour 50 CV.
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