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Accompagner les entreprises dans leur recherche d'investisseurs

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[CONTENU PARTENAIRE] Le contexte économique a rendu plus difficile l’accès au financement pour les entreprises. MX Corporate Finance les guide et sert d’intermédiaire avec les investisseurs professionnels. Autour de notre table ronde pour témoigner : Pierre Krasnovsky, directeur général de Metavisio, entreprise spécialisée dans la conception et commercialisation d’ordinateurs sous la marque Thomson ; Franck Agneray, directeur général d’Astradec, entreprise de traitement et valorisation des déchets ; et Philippe Le Ray, directeur général de Vinpai, entreprise spécialisée dans les ingrédients fonctionnels pour l’industrie agroalimentaire.

Aujourd’hui, il est plus compliqué de convaincre un investisseur lorsqu’on recherche des financements ?

Franck Agneray : La première approche se passe toujours bien car nous avons des métiers qui attirent les investisseurs, notamment l’aspect green business qui est devenu essentiel pour les investisseurs. En revanche, derrière, nous sentons une volonté de maîtriser au maximum le risque.

Philippe Le Ray : La variation des taux a joué un rôle important dans le resserrement des valeurs. Pour prendre moins de risques, les investisseurs réduisent les délais afin de capitaliser sur la rentabilité avant que les taux continuent à monter et la valeur à baisser.

Astradec est dans le recyclage, un secteur qui a beaucoup évolué, quel est votre objectif aujourd’hui ?

FA : Nous avons des activités de recyclage avec plusieurs objectifs : le recyclage de matières déjà utilisées en nouvelles matières, le renvoi à la terre de biodéchets pour se substituer aux engrais, et enfin, pour les déchets qui ne peuvent pas être recyclés, la fabrication de combustibles alternatifs se substituant aux énergies fossiles. C’est vers cette dernière tendance que nous investissons, et pour laquelle nous avons besoin d’investisseurs.

Vous cherchez des partenaires pour financer votre croissance ?

FA : Notre croissance est liée à des investissements pour faire face à la demande de production. Nous avons besoin de partenaires financiers pour nous accompagner sur cette croissance organique, mais aussi sur de la croissance externe.

On connaît plus la marque sous laquelle Metavisio opère, Thomson, qui a 130 ans. Vous êtes le seul groupe européen à concevoir et fabriquer des ordinateurs, c’est une belle opportunité pour les investisseurs ?

Pierre Krasnovsky : Effectivement. Il y a dix ans, notre président a décidé de venir sur ce marché, qui représente aujourd'hui 300 milliards de dollars, et qui est dominé par six marques ayant toutes le même business model un peu lourd : trois Américaines, Apple, HP et Dell, et trois Chinoises, Lenovo, Asus et Acer. Connaissant très bien la marque historique Thomson, puisque son père y avait travaillé pendant 20 ans, il a décidé de la relancer sur la partie informatique, en faisant le choix d’un business model disruptif et souple, qui nous permet d’être plus rapides en go to market. En parallèle, le contexte économique fait que certains pays comme l’Inde ou les Philippines interdisent aux marques chinoises de répondre à leurs appels d’offres.

Actuellement, ces six marques occupent 80% du marché. Notre objectif est d’en prendre un pourcentage significatif, de 8 à 10%. C’est tout à fait envisageable, puisque nous avons été en France pendant six ans avant de nous développer à l’étranger, et nous y avons atteint une part de marché de l’ordre de 8%. Sur le créneau des produits destinés à un deuxième PC familial, nous occupons même 30%.

Pourquoi cherchez-vous des partenaires financiers ?

PK : Nous avons commencé à nous développer en Europe, et cette année, nous avons ouvert près de 40 pays, pour atteindre 52 pays exploités. Pour se diversifier dans autant de pays, il faut des fonds afin de pouvoir proposer des gammes régulièrement.

Vinpai propose des ingrédients pour les professionnels de l’agroalimentaire, en quoi consiste votre expertise plus précisément ?

PLR : L’agroalimentaire utilise encore beaucoup d’additifs chimiques dans les recettes. Notre credo est de proposer une alternative avec des ingrédients naturels fonctionnels, qui permettent de donner une vision plus naturelle, d’avoir un meilleur Nutri-Score mais surtout d’améliorer l’aspect nutritionnel du produit.

Aujourd’hui, nous sommes sur une tendance du végétal très forte, qui permet d’apporter des solutions pour remplacer les protéines d’origine animale, en ayant une bonne balance nutritionnelle, notamment grâce à des algues et fibres végétales.

Pour vous, quelle est la nécessité de ces financements ?

PLR : Nous innovons beaucoup et nous avons besoin de développer nos outils de production pour répondre à la demande de nos clients, puisque Vinpai est présent dans plus de 55 pays.

Vous avez tous été accompagnés par la même entreprise, MX Corporate Finance, anciennement Monexx. Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

FA : Avec MX, nous avons trouvé une approche souple et proche de nos préoccupations. Nous sommes tous passionnés de nos métiers, mais convaincre des financiers est un métier. MX fait un très bon intermédiaire pour décoder nos problématiques et les traduire vers des investisseurs qui ont besoin d’être rassurés par notre sérieux et nos ambitions.

Ils vous aident à présenter votre dossier auprès d’investisseurs ?

PLR : L’equity story est l’histoire que l’on présente aux investisseurs. Elle doit être crédible et appuyée par des chiffres. MX Corporate Finance sait absorber les informations que nous leur fournissons pour les retranscrire aux interlocuteurs financiers, et créer un échange basé sur la confiance.

PK : MX connaît les codes des investisseurs, et elle est capable de sélectionner ce qui est intéressant et de leur partager les points essentiels.

MX propose une nouvelle façon de rencontrer d’éventuels partenaires financiers, sous la forme d’un speed-dating ?

FA : Nos métiers attractifs permettent un très bon premier contact, ce qui est idéal pour du speed-dating. Nous pouvons ainsi rencontrer plusieurs investisseurs et avoir un contact direct avec eux, en face-à-face.

PLR : Un premier filtrage est effectué en fonction de la sensibilité des investisseurs, et derrière nous devons faire un effort de synthèse pour raconter notre equity story en quelques minutes et réussir à convaincre notre interlocuteur.


Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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