Comptes bancaires: de moins en moins de Français finissent le mois à découvert
Plus d’un Français sur deux assure ne pas avoir été à découvert durant les douze derniers mois. Un record, si l’on se fie aux précédents résultats de l’enquête que publie chaque année le site Panorabanques.
Il y a un an, 51% des Français reconnaissaient avoir été dans le rouge au moins une fois dans l’année, contre 46% aujourd’hui. En 2018, ils étaient même 60%, toujours selon l’enquête annuelle du comparateur de banques.
Le montant moyen du découvert, également en baisse
Parmi ces Français, le pourcentage de ceux qui sont très souvent à découvert (au moins une fois par mois) s’est également réduit. Ils étaient 24% en 2018, Ils sont désormais 19%. Quant au montant moyen du découvert, il est également en baisse, passant de 246 à 231 euros.
L’étude de Panorabanques montre également que le pourcentage de Français jugeant leur pouvoir d’achat convenable a progressé (58% contre 53% l’an passé) alors que ceux qui le jugent faible sont moins nombreux (36% contre 43% en 2020).
5% des Français jugent leur pouvoir d'achat élevé
Parmi les personnes interrogées, celles qui reconnaissant disposer d’un pouvoir d’achat élevé reste, lui, identique d’une année sur l’autre (5%). Il convient néanmoins de préciser que l’enquête réalisée par l'institut Poll&Roll (*) a été réalisée fin août. Entre temps, les prix de l’énergie (gaz, fioul domestique, carburants...) ont augmenté.
La perception qu’ont les Français de leur pouvoir d’achat a pu changer. D’où l’empressement du gouvernement à chercher des solutions rapides pour atténuer l’effet de ces hausses de prix. Surtout pour les Français les plus affectés par cette envolée.
(*) Sondage en ligne réalisé par Poll&Roll par questionnaire autoadministré du 26 août au 31 août 2021 auprès d’un échantillon de 1000 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. La même méthodologie avait été appliquée en 2020. Les précédentes enquêtes annuelles de Panorabanques sur le recours au découvert reposaient sur un échantillon de Français plus large.
