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Les Chinois sont les étudiants étrangers que les universités françaises attirent le plus

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Selon une étude publiée ce mercredi, 20% des parents chinois désireux d’envoyer leur enfant à l’étranger envisagent la France comme destination. C’est également le cas de 15% des Américains.

C’est peut-être l’une de vos plus grandes angoisses: ne pas pouvoir financer les études de votre enfant. Et bien vous n’êtes pas seul. Dans le monde, cette crainte concerne la moitié des parents, selon la cinquième édition de l’étude Value of Education d’HSBC. Et ces sont les parents mexicains (72%) et américains (59%) qui sont les plus angoissés par leur éventuelle incapacité à payer les études de leur progéniture..

Mais cette source d'inquiétude n'empêche pas les parents vivant dans les pays développés de tout faire pour que leurs enfants aient les meilleures chances de réussir leur future vie professionnelle, y compris en les envoyant poursuivre leurs études à l’étranger. Parmi les pays qu'ils jugent les plus propices à la réussite, ce sont les États-Unis qui arrivent en tête. Rappelons que, dans le top 10 du classement de Shanghai, il y a aujourd'hui huit universités américaines.

La France n’est toutefois pas en reste: 20% des parents chinois envisagent ainsi d’envoyer leur enfant dans une université tricolore. C’est également le cas pour 15% des parents américains et 14% des parents britanniques.

Un phénomène probablement rendu possible par le coût relativement faible des études universitaires dans l’hexagone. Les parents français déclarent ainsi dépenser en moyenne 10.368 dollars (8844 euros) pour le cursus universitaire d’un enfant, indique l’étude. C’est quasiment trois fois moins qu’aux États-Unis (29.343 dollars) et nettement inférieur à la moyenne mondiale (17.948 dollars).

Le faible coût de l'enseignement supérieur en France pourrait expliquer également un autre phénomène: si plus du tiers des parents dans le monde s’endettent pour financer les études de leurs enfants, ils ne sont que 10% dans ce cas en France, "pays où le recours à l’emprunt est le moins fréquent dès lors qu’il s’agit de financer ces études", souligne l’étude.

Y.D. avec Emeline Gaube