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Dette américaine: la Chambre des représentants adopte la loi permettant d'éviter un défaut de paiement

Le Capitole, siège du Congrès américain, à Washington le 1er mars 2022

Le Capitole, siège du Congrès américain, à Washington le 1er mars 2022 - MANDEL NGAN © 2019 AFP

Le texte, qui doit encore être adopté par le Sénat pour éviter un défaut de paiement aux États-Unis le 5 juin, a obtenu une majorité des voix ce mercredi à la Chambre des représentants.

La Chambre des représentants des États-Unis s'est prononcée favorablement ce mercredi, par 314 voix contre 117, à l'accord trouvé entre le président démocrate Joe Biden et l'opposition républicaine guidée par Kevin McCarthy. Le projet de loi bi-partisan suspendant le plafond de la dette jusqu'en 2025, éloignant ainsi le risque d'un possible défaut des États-Unis sur sa dette à compter du 5 juin.

Le texte doit maintenant aller au Sénat, où les démocrates disposent d'une courte majorité.

"J'invite le Sénat à adopter la loi le plus rapidement possible afin que je puisse la promulguer et que notre pays puisse continuer à construire l'économie la plus forte du monde", a écrit sur Twitter Joe Biden quelques secondes après l'annonce du vote.

"Pas en avant essentiel"

Dans un communiqué, le président américain a qualifié le vote de "pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut". Selon le président démocrate, ce résultat a été obtenu grâce à un "compromis des deux partis".

De son côté, le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a pour sa part estimé, lors d'une conférence de presse, que ce vote "plaçait le citoyen américain en priorité" en réalisant ce "qu'aucune mandature précédente n'avait réussi jusqu'ici": réduire les dépenses fédérales.

"Le vote de ce soir a permis d'adopter les plus importantes coupes budgétaires de l'histoire américaine", a-t-il insisté.

Fruit de négociations marathon et arraché au forceps pendant le week-end prolongé de Memorial Day, le texte doit avant tout permettre d'éviter le pire: que les caisses du pays se retrouvent à sec lundi prochain, risquant alors d'amener les Etats-Unis au défaut de paiement

Ariel Guez avec AFP