SNCF: à quoi s'attendre pour la grève nationale du 26 septembre

L'intersyndicale appelle à la grève, estimant que "la direction SNCF accélère la privatisation de l’ensemble des activités et l’éclatement du groupe". Le mouvement s'annonce peu suivi.

En juillet dernier, l'intersyndicale de la SNCF a déposé un préavis de grève nationale pour ce mardi 26 septembre.

La SNCF indique ce lundi que le trafic sera "quasi-normal" ce mardi sur le réseau mais prévient que de "légères perturbations" pourront affecter "certaines lignes ou certaines régions".

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Des perturbations sur le RER en Ile-de-France

Comme en Ile-de-France avec:

• 1 train sur 3 sur la ligne C du RER,
• 2 trains sur 3 sur la ligne D,
• 4 trains sur 5 sur la ligne E,
• 3 trains sur 4 sur la ligne N,
• 9 trains sur 10 sur la ligne P.

Les voyageurs des "quelques TGV Inoui, Ouigo ou (trains) Intercités" touchés par des perturbations "ont d'ores et déjà été prévenus individuellement, afin de bénéficier d'un report ou d'un remboursement sans frais", a précisé SNCF-Voyageurs dans une déclaration adressée à l'AFP.

Une grève contre notamment la "liquidation du Fret SNCF"

Dans un tract, l'intersyndicale souligne que "depuis le début de l’année, les cheminotes et cheminots, dans une unité syndicale historique, ont combattu les attaques du Gouvernement contre nos retraites. Ils n’entendent pas baisser la tête au moment où la direction SNCF accélère la privatisation de l’ensemble des activités et l’éclatement du groupe".

"Au premier plan, on trouve la volonté du Gouvernement et de l’entreprise de liquider Fret SNCF avec un plan "de discontinuité". Ce scandale, en pleine crise écologique, a été lancé à marche forcée et avec préméditation" poursuit-elle.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business