"Rien ne doit être exclu": Sud-Rail écarte l'idée d'une "trêve sociale" à la SNCF pendant les Jeux olympiques

La réponse ne s'est pas fait attendre. Invité ce mercredi sur BFMTV, le délégué syndical Sud-Rail, Fabien Villedieu, a refusé l'idée d'une "trêve sociale" à la SNCF pendant les Jeux olympiques.
"Rien ne doit être exclu. Je ne vous dit pas qu'il y aura grève mais je ne vous dit pas qu'il n'y aura pas de grève", a-t-il déclaré.
Plus tôt dans la journée, le président du comité d'organisation des Jeux olympiques, Tony Estanguet, s'était dit favorable à "une trêve sociale" pendant les JO, alors que certains syndicats et responsables politiques agitent la menace de grèves dans plusieurs secteurs.
"On ne s'interdit rien"
"Pas de trève", a rétorqué Fabien Villedieu. "Très honnêtement, aujourd'hui, au regard de la violence sociale qu'ils exercent à la SNCF, au regard du contentieux qu'on a sur les salaires, au regard des bénéfices de 1,3 milliard d'euros que vient d'annoncer la SNCF... On ne s'interdit rien", a poursuivi le responsable syndical.
Et de dénoncer "la maltraitance sociale à la SNCF" à travers une série d'exemples: "A la fin de l'année, on liquide Fret SNCF, on a 1.000 collègues cheminots qui seront transférés dans une filiale de la SNCF au mois de décembre, on a la région Grand Est qui nous explique qu'ils vont privatiser 15 lignes (...)", a-t-il énuméré.