Renault propose le maintien des sites en échange de flexibilité

Renault dit être prêt à préserver l'ensemble de ses usines en France si les syndicats acceptent en échange de signer un accord pour améliorer la compétitivité des sites du groupe dans l'Hexagone. /Photo prise le 2 novembre 2012/REUTERS/Christian Hartmann - -
PARIS (Reuters) - Renault a déclaré mardi être prêt à préserver l'ensemble de ses usines en France si les syndicats acceptent en échange de signer un accord pour améliorer la compétitivité des sites du groupe dans l'Hexagone.
"La direction a déclaré que dans le cadre d'un accord global sur l'ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, elle pourrait s'engager à ne pas fermer d'usine en France malgré un marché européen sans véritable croissance à l'horizon du plan stratégique 2016", a déclaré une porte-parole du groupe à l'issue de la deuxième séance de négociations avec les syndicats.
Lors de cette réunion, la direction a proposé de mutualiser les fonctions dites de back-office (comptabilité, maintenance, communication...) de plusieurs sites et de faciliter la mobilité des salariés entre les sites d'une même zone géographique.
A l'issue de la première séance de négociations, les organisations syndicales avaient indiqué que Renault espérait parvenir à un accord d'ici la fin janvier, et qu'il déciderait alors de l'attribution de nouveaux modèles à ses usines françaises.
Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot