Pour General Motors, la nationalisation a marché mais a coûté cher

50 milliards de dollars ont été injectés dans GM - -
Le patron d'ArcelorMittal est reçu aujourd’hui, mardi 27 novembre, à l’Elysée. Le ton monte entre la famille Mittal et le gouvernement. Arnaud Montebourg a estimé hier qu'il ne voulait plus de Mittal en France. La famille s'est dite choquée par ces propos.
Le ministre du Redressement productif a relancé par ailleurs l'idée d'une nationalisation temporaire du site de Florange. Nationaliser des entreprises privées ce ne serait pas une première. Aux Etats Unis, l'administration Obama a nationalisé General Motors (GM) pour éviter la disparition de l'industrie automobile américaine.
Général Motors a été sauvé de la faillite grâce à l'aide des contribuables américains et canadiens. 50 milliards de dollars ont été injectés. Une aide qui n'a pas été sans contrepartie, GM s'est restructuré à marche forcée. Plusieurs usines ont été fermées, des milliers d'emplois ont été supprimés, les avantages sociaux ont été revus nettement à la baisse, des marques comme Pontiac ont été carrément arrêtées.
L'Etat n'est toujours pas rentré dans ses frais
Cette cure d'austérité drastique, accompagnée d'une offre produit totalement repensée, a permis de relancer le constructeur. GM est redevenu l'an dernier le premier constructeur du monde. Il est à nouveau rentable.
Mais pour le moment l'Etat américain, qui détient encore environ 30% du capital n'est pas rentré dans ses frais.
Et ce n'est pas pour demain. Pour ne pas perdre d'argent il doit vendre ses actions à 53,07 dollars 07. Elle se négociait hier autour de 25 dollars.