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"Le Grand Paris Express est irréversible", affirme le président de la Société du Grand Paris

Sur la ligne 15 Sud, la Société du Grand Paris, va faire creuser des tunnels à plusieurs dizaines de mètres de profondeur.

Sur la ligne 15 Sud, la Société du Grand Paris, va faire creuser des tunnels à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. - Gérard Rollando-Société du Grand Paris

La réalisation du métro "ne pourra pas être perturbé par le résultat des prochaines élections", selon Thierry Dallard.

Un appel massif aux marchés en 2021 va permettre de rendre la réalisation du métro du Grand Paris "irréversible", a assuré Thierry Dallard, le président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), l'organisme public chargé de le construire.

Le conseil de surveillance de la SGP a autorisé ce mardi l'institution à émettre en 2021 pour un montant maximum de 10 milliards d'euros d'obligations vertes supplémentaires, afin de couvrir à la fin de l'année 80% du financement nécessaire pour construire les 200 km du supermétro autour de Paris.

"Nous allons poursuivre la mise en oeuvre de cette politique visant à profiter de taux d'intérêt très bas. Fin 2020, les conditions de financement ont été excellentes et les liquidités sur les marchés encore plus importantes que prévues en avril", a expliqué Thierry Dallard dans une interview à La Tribune, mercredi.

"Toutes les appels d'offres lancées d'ici 2022"

"Grâce à la mise en oeuvre de ce programme, nous serons en situation de couvrir les besoins du prochain quinquennat 2022-2027 et ainsi mettre à l'abri la réalisation du Grand Paris Express", a ajouté le dirigeant.

"Le Grand Paris Express est irréversible", et il ne pourra pas être perturbé par le résultat des prochaines élections, a-t-il affirmé.

"Si nous ne procédons pas à cette opération de sécurisation, cela pourrait impacter le calendrier, en cas de brutale remontée des taux, ou de réduction des liquidités", a remarqué Thierry Dallard.

"D'ici à 2022, nous aurons lancé tous les appels d'offres pour les contrats de génie civil, et les tunneliers ne font pas marche arrière", a-t-il souligné, rappelant que les chantiers ont pris "de trois à huit mois de retard" à cause de la crise sanitaire.

Cy.C avec AFP