L'Ile-de-France s'attaque à l'air pollué dans les transports

La concentration de particules fines est parfois plus élevée dans les tunnels du RER qu'à l'extérieur. - Stéphane de Sakutin - AFP
Loin de la circulation automobile, la pollution est aussi un fléau dans les tunnels du métro. La région Ile-de-France a décidé de consacrer une enveloppe d'un million d'euros pour tenter d'améliorer la qualité de l'air dans le réseau de transport souterrain, a annoncé mercredi Valérie Pécresse.
"Le paradoxe c'est qu'on nous dit 'c'est très pollué en surface, prenez le métro', mais on risque de retrouver la pollution dans le métro. Donc l'Ile-de-France va mettre un million d'euros pour pouvoir dépolluer l'air dans les gares, les stations de métro, afin que les agents de la RATP mais aussi les voyageurs puissent voyager dans de bonnes conditions", a-t-elle indiqué sur LCI.
"A ce jour, divers industriels s'engagent sur des procédés innovants qui méritent qu'on s'y intéresse pour mieux combattre la pollution", précise-t-elle dans Le Figaro mercredi.
Plus de particules dans le RER qu'à l'extérieur
La pollution de l'air extérieur influe sur la qualité de l'air dans le réseau de transport en souterrain, pollué aussi par les systèmes de freinage des trains, qui s'accroît aux heures de pointe.
Un appel à projets va ainsi être lancé pour tester cet été des nouvelles technologies dans ce domaine, précise Le Figaro. Les sociétés seront retenues par un jury auquel participeront la RATP et la SNCF et l'expérimentation sera suivie par Airlab, émanation d'Airparif financée par la région.
Régulièrement, la Fédération des transports alerte sur la pollution dans les transports et la concentration de particules fines dans les tunnels. Des relevés effectués par la RATP montrent même des concentrations bien plus élevées dans les gares souterraines qu'à l'extérieur.