Fermetures d'usines PSA: «Nous ne l'aurions pas accepté», dit Besson

- - -
Eric Besson confirme, comme l'avait indiqué la veille la direction de PSA, que « le document de travail interne qui avait circulé n'était pas du tout un plan opérationnel » qui n'a « concrètement pas été mis en oeuvre ». Le ministre de l'Industrie indique avoir lu le « plan de charge » de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-saint-Denis) et avoir constaté que « jusqu'en 2014 au minimum, il était bien plein », de même que sur l'usine de Sevelnord (Nord) « jusqu'en 2017 au minimum ».
« Il ne s'agit pas d'un document opérationnel »
Eric besson dit avoir été « rassuré » au sujet du « proche avenir » des deux sites français, car il ne s'agit « pas d'un document opérationnel » et qu'il « ne sera pas mis en oeuvre ». Le ministre poursuit : « J'ai dit au président [de PSA] que de toutes façons, l'Etat aurait jugé inacceptable le document de travail s'il avait été un plan opérationnel. Comme vous le savez, nous avons beaucoup aidé l'industrie automobile lorsqu'elle était en difficulté du fait de la crise. l'Etat a prêté 6 milliards, 3 milliards à Peugeot et 3 milliards à Renault. Nous n'aurions pas accepté (...) que nos constructeurs nationaux mettent un programme de délocalisation ».