Le siège de Tesla à Saint-Ouen vandalisé, des traces marron découvertes sur la façade

En arrivant ce matin, les employés du siège de Tesla France à Saint-Ouen ont découvert des traces d'un liquide marron projeté sur les vitres et la devanture. Ce n'est pas la première fois que l'entreprise d'Elon Musk est visée.

Les attaques se multiplient contre Tesla. Le siège de l'entreprise d'Elon Musk à Saint-Ouen près de Paris a été vandalisé. Un liquide de couleur marron a été projeté sur la devanture et les vitres de la façade, comme l'a constaté un journaliste de RMC Sport ce mardi 11 février au matin.

Les employés de Tesla France ont découvert ces dégradations en arrivant au travail. "Nous avons pris connaissance de l’acte de vandalisme survenu à Saint-Ouen le 11 février", a réagi l'entreprise.

"Nous menons actuellement l’enquête et travaillerons avec les autorités locales pour identifier les responsables."

Le siège de Tesla vandalisé à Saint-Ouen mardi 11 février 2025. © BFMTV RMC

Depuis quelques semaines, on dénombre plusieurs actes de protestation visant l'entreprise d'Elon Musk, très proche du président américain Donald Trump. Le geste pour le moins controversé du salut nazi le jour de l'investiture de Donald Trump, une interprétation qualifiée de "coup tordu" par le principal intéressé, a marqué un peu plus pour certains le rapprochement d'Elon Musk avec l'extrême droite.

Des dégradations en Allemagne, en Espagne...

Pour dénoncer cet acte, des activistes allemands avaient projeté fin janvier une image d'Elon Musk bras tendu sur la gigantesque usine Tesla de Berlin.

Aux Pays-Bas, un concessionnaire Tesla a été vandalisé avec des graffitis de croix gammées début février, a rapporté le média Dutch News.

À Barcelone, en Espagne, un artiste toulousain, James Colomina, a récemment exposé un bras rouge à une station de superchargeurs Tesla.

En Pologne, le soutien d'Elon Musk à l'AfD et ses commentaires sur l'histoire allemande ("les enfants ne devraient pas être coupables pour les péchés de leurs... grands-parents") ont poussé le ministre du Tourisme Slawomir Nitras à dire qu'il était "nécessaire de répondre fermement (à Musk), par exemple avec un boycott".

Marine Cardot