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Le repas de Noël d'Airbus Atlantic tourne au cauchemar, 700 salariés tombent malades

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Les employés touchés ont montré des signes cliniques de vomissements ou diarrhée. Les analyses sont en cours.

Le repas gastronomique s'est-il transformé en gastroentérite géante? Plus de 700 salariés d'Airbus Atlantic ont été malades après le repas de Noël du site de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) le 14 décembre, un repas qui réunissait 2.600 personnes, a indiqué vendredi l'Agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire.

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Les employés touchés ont montré "des signes cliniques de vomissements ou diarrhée dont la grande majorité dans les journées du 15 et 16 décembre", a ajouté l'ARS.

Une enquête a été initiée par l'ARS en lien avec les différents services de Santé Publique France et de la Direction départementale de la protection des populations "pour trouver l'origine de cette toxi-infection alimentaire et prendre les mesures de prévention adaptées", a précisé l'institution à l'AFP.

"Pire que mon accouchement"

"Les investigations se poursuivent et se concentrent sur le repas de fête du 14 décembre", ajoute l'ARS.

Selon Ouest-France, les symptômes ont été violents, clouant au lit plusieurs jours des centaines de salariés. "C'était pire que mon accouchement", relate même une convive à nos confrères. Le lundi suivant, une centaine de salariés manquaient encore à l'appel.

Le dîner organisé dans le restaurant d'entreprise proposait foie gras, cassolettes de Saint-Jacques, langoustes, tournedos, bûches ou verrines chocolat noisette, et fromages.

Pas d'huîtres donc, généralement suspectées dans ce type de contamination. Il semblerait que les fromages servis suscitent des interrogations mais il faudra attendre la semaine prochaine pour avoir les résultats des analyses. Des échantillons de chaque plat et produits servis ont été prélevés. Et un questionnaire a été envoyé à tous les participants.

"Le dossier suit donc à présent son cours auprès de l’ARS qui pilote les investigations et lancera les analyses nécessaires une fois qu’ils auront consolidé les résultats de l’enquête", commente Airbus.

Olivier Chicheportiche avec AFP