La facturation électronique bientôt obligatoire, la CPME demande des outils à "des prix maitrisés"

Esker édite des logiciels experts configurés pour intégrer l’ensemble des obligations réglementaires s’imposant aux entreprises dans le cadre de la réforme de la facturation électronique - Esker / AdobeStock
La digitalisation se poursuit au sein des entreprises. À partir du 1er septembre 2026, l'obligation d'émettre et de recevoir des factures électroniques entrera progressivement en vigueur.
Pour cela, les entreprises devront faire appel à une plateforme de dématérialisation. "On n'est pas contre ces évolutions, c'est le sens de l’histoire", a déclaré le président de la CPME Amir Reza-Tofighi ce jeudi sur Sud Radio. Sauf que ce service aura un coût.
Une plateforme de l'État devait être mise en place pour fournir ce service gratuitement aux toutes petites entreprises, mais le gouvernement est revenu sur cet engagement. Amir Reza-Tofighi réclame donc a minima "un accompagnement de ces TPE".
"Limitation du coût"
"On demande l'engagement d'avoir accès à des plateformes avec des prix maîtrisés et contrôlés", a exhorté le président de la CPME, pointant le risque que ces nouveaux frais pèsent sur la trésorerie des petites entreprises.
"Il faut réunir tous les prestataires homologués et leur demander un engagement de limitation du coût", a-t-il ajouté.
La liste des plateformes de dématérialisation partenaires accréditées par l'administration fiscale est disponible sur le site des impôts. Cette obligation de passer aux factures électroniques s'appliquera aux entreprises assujetties à la TVA.