Nissan produira des voitures en Algérie dès 2020

Image d'illustration - Martin BUREAU - AFP
Nissan rejoint Renault, Volkswagen et Hyundai en Algérie. Le constructeur japonais et son distributeur local depuis 25 ans, le groupe Hasnaoui, ont ainsi annoncé ce mercredi avoir conclu un accord pour la construction d'une usine automobile dans le pays. Montant de l’investissement: 160 millions d’euros. L'usine, qui sera implantée dans la région d'Oran (400 km au nord-ouest d'Alger), permettra la création de 1.800 emplois. L’usine entrera en production à partir du premier semestre 2020, avec une capacité initiale de 63.500 véhicules.
Quatre modèles fabriqués sur place
"Nissan proposera sa nouvelle gamme des meilleurs modèles, dotée d'une technologie innovante", a dit le président Nissan de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde, Peyman Kargar, précisant que l'usine fabriquera quatre modèles. Ce seront a priori des véhicules plutôt compacts (segments B et C), mais aussi des pick-up.
Cette nouvelle usine fera passer "la capacité potentielle" de Nissan en Afrique à 200.000 véhicules, en incluant ses usines en Afrique du Sud, en Egypte et au Nigeria. Nissan compte ensuite exporter les véhicules produits en Algérie, mais aussi des pièces, a précisé au magazine L'Usine Nouvelle Peyman Kargar.
Une industrie automobile née en 2014
L'industrie automobile algérienne est née en 2014 d'un partenariat entre les autorités et Renault, qui a ouvert sa première usine "made in Algeria", là aussi dans la région d'Oran. Après le groupe français, le Sud-Coréen Hyundai et l'Allemand Volkswagen ont ouvert des usines de montage respectivement à Tiaret et Relizane, à plus de 300 km au sud-ouest d'Alger. Le constructeur automobile français PSA compte également produire des véhicules en Algérie dans le cadre d'une co-entreprise créée en novembre 2017 avec trois sociétés algériennes pour un investissement de l'ordre de 100 millions d'euros.