Electricité: Macron garantit que les prix resteront "substantiellement inférieurs" à ceux des pays voisins

Sans trop s'aventurer, le président de la République a profité de sa conférence de presse pour clarifier la hausse à venir du tarif de l'électricité qui devrait connaître une nouvelle hausse limitée à 10% au 1er février. "Le prix de l'électricité va revenir dans la norme et surtout il restera, peu importe ce qu'annonce le gouvernement dans les prochains jours, subsantiellement inférieure à ce qui est payé en Allemagne, en Espagne et en Italie", a-t-il insisté.
"Là où ça aurait dû augmenter de plus de 100% l'année dernière, ça a dû augmenter de 25%. On va continuer d'avoir un prix de l'électricité nettement inférieur à nos voisins."
"Il est légitime qu'il y ait en effet des augmentations"
Lundi lors d'un déplacement à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait laissé entendre qu'il n'y aurait pas de gel sur le tarif réglementé de l'électricité (TRVE) comme demandé par les consommateurs, tout en réaffirmant que l'augmentation du prix ne dépasserait pas 10%. "Nous allons discuter avec le Premier ministre et le président de la République du chiffre définitif qui sera retenu, mais je répète ce que j'ai toujours dit, c'est que je tiens parole il n'y aura pas d'augmentation du prix de l'électricité de plus de 10% dans les jours qui viennent", avait déclaré Bruno Le Maire.
Le tarif réglementé de l'électricité, dont bénéficient la majorité des foyers, est revu deux fois par an, le 1er février et le 1er août. La semaine dernière, l'association de défense des consommateurs UFC Que Choisir avait demandé au gouvernement un "gel" de ce tarif réglementé de l'électricité, alors que les prix sur le marché de gros ont connu une nette détente ces derniers mois après la flambée historique de 2022. Au début de son allocution, Emmanuel Macron a souligné que la France avait "beaucoup protégé face à l'inflation ces dernières années, l'inflation énergétique":
"Au moment où les prix reviennent dans la norme, il est légitime qu'il y ait en effet des augmentations", a-t-il dit.