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Défense

Avion de combat du futur: l'Italie exige un poids égal dans le partenariat avec le Royaume-Uni et le Japon

Les Britanniques et les Italiens ont annoncé le projet Tempest en juillet 2018. Le Japon vient de les rejoindre

Les Britanniques et les Italiens ont annoncé le projet Tempest en juillet 2018. Le Japon vient de les rejoindre - BAE

Le ministre italien de la Défense a demandé à obtenir un poids égal dans le partenariat entre le Royaume-Uni et le Japon pour la création du Tempest, l'avion de combat de 6e génération.

Les Britanniques promettent de dévoiler un démonstrateur du Tempest avant 2030. Mais pour l'heure, rien n'est fait et tout ne fait que commencer, notamment le partage des rôles entre les trois principaux pays partenaires, le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon.

Selon Reuters, le ministre de la Défense italien Guido Crosetto, co-fondateur du parti Frères d'Italie du Premier ministre Giorgia Meloni, semble inquiet sur le rôle de Rome. Il réclame traitement égal dans le partenariat avec les deux autres pays. Guido Crosetto a déclaré que la décision finale sur le montant à investir dans le projet de plusieurs milliards de dollars ne sera prise qu'une fois que ces détails auront été définis.

"L'Italie ne peut continuer dans cette voie que si elle a le même poids que le Japon et la Grande-Bretagne sur la technologie, la recherche et plus tard, s'il s'agit de cela, sur les résultats", a-t-il déclaré dans une interview, ajoutant qu'il souhaitait une répartition à "33%-33%-33%".

D'autres parternaires

Le britannique BAE Systems, le japonais Mitsubishi Heavy Industries et le groupe italien Leonardo sont partenaires dans la conception de l'avion, avec la participation du fabricant de missiles européen MBDA et d'autres sociétés.

Selon le ministre italien, il ne devrait y avoir aucun obstacle à unir ses forces avec le programme européen rival, ajoutant que d'autres partenaires pourraient rejoindre les trois pays dans le programme.

"Je pense que le défi est d'accélérer de manière significative la partie recherche et technologie, puis de devenir attractif pour d'autres nations dans les deux ou trois prochaines années", a-t-il déclaré à Reuters.
Pascal Samama, avec Reuters