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Le gouvernement prêt à aider les familles mises en difficulté par la fermeture des cantines scolaires

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Depuis plus d'un mois, les écoliers, collégiens et lycéens ne bénéficient plus des repas à petits prix fournis par les cantines scolaires. Pour les familles les plus modestes, nourrir ses enfants de façon équilibrée est compliqué. Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture assure que l'Etat se penche sur le problème.

Les dépenses de nourriture des Français ont explosé depuis le confinement. Un changement qui touche plus particulièrement les familles qui ont des enfants scolarisés, et qui avaient jusque là accès à des repas à petits prix.

"22 millions de Français ont quitté la restauration collective et mangent à la maison. Il y en a une petite moitié qui sont des enfants, des élèves des collèges et des lycées et des étudiants", a indiqué ce mercredi Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture à l'issue du Conseil des ministres. 

Or ces 22 millions de Français ont dû changer leurs habitudes et effectuer les courses pour l'ensemble des repas.

"Cela change pour les familles modestes. Le coût d’un repas à la cantine, c’est 2 ou 3 euros. Lorsqu’on mange à la maison, cela coûte plus cher, même si les familles les plus modestes font très attention", a reconnu le ministre.

Pour les aider à maintenir une alimentation équilibrée, le gouvernement se dit prêt à engager des mesures en concertation avec les collectivités territoriales. La ville de Brest, par exemple, a commencé à distribuer des bons alimentaires.

"Evidemment il faudra aider les familles les plus modestes qui ne pourront pas fournir de nourriture équilibrée à leurs enfants", a martelé Didier Guillaume.

Pour autant, la forme que pourrait prendre ce soutien de l'Etat reste clairement à définir.

Coralie Cathelinais