Pouvoir d'achat: pression sur les banques

La pression monte sur le secteur financier. Après deux ans de stabilité, les tarifs bancaires sont repartis à la hausse, de plus de 1,5% cette année, selon Panorabanque. Il s'agit du niveau le plus haut enregistré depuis 2017 alors que leurs profits battent des records et que le pouvoir d'achat des Français est devenu un enjeu majeur pour l'exécutif.
Pour autant, les banques ne manquent pas d'arguments. La hausse du taux du livret A et des autres livrets réglementés représentent, pour elles, un surcoût. Du côté des épargnants, cette augmentation représente un supplément de pouvoir d'achat équivalent à plus de 8 milliards d'euros tous livrets confondus.
Des engagements pour les clients les plus fragiles
Autre argument, les banques sont déjà les plus gros contributeurs aux finances publiques avec près de 24 milliards d'euros par an, toutes taxes confondues. Enfin, elles ont déjà pris des engagements pour limiter les frais d'incidents bancaires à destination des clients les plus fragiles.
Mais cela ne suffira peut-être pas à convaincre Bercy. Deux pistes sont déjà évoquées pour aller plus loin: appeler les établissements bancaires à geler à nouveau les tarifs ou encore durcir encore un peu plus les plafonds liés aux incidents de paiement.