Le climat des affaires s'améliore encore en novembre

À 114, il dépasse son niveau de juin, déjà très élevé et demeure largement au-dessus de sa valeur d'avant la crise sanitaire (106).

Les chefs d'entreprise gardent le moral malgré la 5e vague de covid. Selon l'Insee, le climat des affaires en novembre gagne deux points. À 114, il dépasse son niveau de juin, déjà très élevé et demeure donc largement au-dessus de sa valeur d'avant la crise sanitaire (106) et à plus forte raison de sa moyenne de longue période (100).

"Cette nouvelle amélioration du climat des affaires tient principalement à la hausse des soldes d'opinion concernant l'activité et les effectifs passés dans les services, ainsi qu'à l'amélioration des carnets de commande étrangers dans l'industrie", commente le statisticien.

Le climat de l'emploi atteint son niveau le plus élevé depuis 2011

Et de détailler: "dans tous les grands secteurs d’activité, le climat des affaires s'améliore un peu et demeure nettement supérieur à sa moyenne de longue période. Dans le commerce de gros, le climat des affaires est en nette amélioration par rapport à septembre 2021 (+ 5 points), en raison du rebond des soldes d'opinion sur les ventes totales et les livraisons reçues de l'étranger. Dans le commerce de détail, le climat des affaires s'améliore également, principalement du fait de l'augmentation du solde relatif aux intentions de commandes".

Dans l'industrie, le climat des affaires s'améliore à nouveau (+ 2 points), tiré par la hausse du solde sur les commandes de l'étranger. Enfin, dans le secteur des services, le climat des affaires poursuit sa hausse, porté par les soldes d'opinion sur l'activité passée et prévue.

Côté emploi, l'optimisme progresse encore après le net rebond d'octobre. L'indicateur gagne deux points pour atteindre 112. "Bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100), il atteint son niveau le plus élevé depuis juin 2011. Cette nouvelle amélioration est notamment due à l'augmentation du solde d'opinion relatif aux effectifs passés dans les services hors agences d'intérim", explique l'Insee.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business