Avec la nouvelle version de l'application Agora, François Bayrou veut associer les Français au budget

François Bayrou a lancé jeudi la "deuxième étape" de son entreprise de "communication directe" pour convaincre du bien-fondé de son plan budgétaire et appelé les Français à participer en lui écrivant directement ou via l'application gouvernementale Agora.

Une nouvelle tentative de démocratie participative? François Bayrou a lancé jeudi la "deuxième étape" de son entreprise de "communication directe" pour convaincre du bien-fondé de son plan budgétaire. Le Premier ministre a appelé les Français dans une vidéo en ligne (sur Facebook et YouTube) à participer en lui écrivant directement (sur [e-mail]) ou via la nouvelle version de l'application gouvernementale Agora.

"Je m'étais engagé, lorsque nous avons commencé cette communication, à faire que vous puissiez, si vous le souhaitez, par vos questions, vos propositions, vos suggestions, participer à cet effort si difficile de redressement du pays. Avec ce double objectif de redresser nos comptes publics autant que possible, progressivement, et de produire plus pour la France progressivement", a expliqué François Bayrou dans une vidéo publiée jeudi.

"Il faut que vous soyez informés, associés"

Cette application créée et portée en 2023 par l'ancien porte-parole du gouvernement Olivier Véran permet une consultation des Français sur une thématique spécifique, l'interpellation du gouvernement par des questions et un vote pour choisir celles qui seront directement posées au ministre concerné. Lors de cette deuxième étape, le Premier ministre a martelé : "Je ne laisserai pas se construire un conflit entre les responsables du gouvernement, le pouvoir, et les Français. Parce que je sais qu'il n'en sort jamais rien de bon.

"Je sais que sans le soutien des Français, cette tâche (de redressement) est impossible. Cela veut dire qu'il faut que vous soyez informés, associés, que vous puissiez participer".

Sur Youtube, la première vidéo, également disponible en podcast, a été visionnée à plus de 126.000 reprises. Les suivantes ont généré entre 7.400 à 37.000 vues.

Olivier Chicheportiche avec AFP