Pizzas Buitoni contaminées par E.coli: Leclerc assure qu'aucun de ses clients n'a été touché

Michel-Edouard Leclerc rassure. Alors que deux morts ont déjà été recensés, et que 75 cas sont en cours d'investigation après la contamination de pizzas Buitoni (Nestlé) à la bactérie E.coli, le patron de Leclerc a indiqué que ses clients n'avaient pas pu être exposés.
"On a cherché toutes les informations qu’on pouvait avoir. On a rappelé les produits. Les services de contrôle qualité de Leclerc m’ont confirmé que personne n’aurait pu acheter de pizzas de ce type être atteint par E.coli", a-t-il déclaré sur le plateau de BFM Politique ce dimanche.
Leclerc rappelle en cas de problème les produits, en les détruisant ou en les stockant pour permettre des analyses. Il trace ensuite d'éventuels clients acheteurs de la référence, les contactant via leur carte de fidélité, ou en obtenant par dérogation des contacts auprès des banques, lors de paiements par carte.
Une procédure trop lente selon lui
Le distributeur pointe la réaction de l'administration chargée des contrôles, qui n'a peut-être agi assez vite selon lui, pour éviter des contaminations.
"L’administration a mis du temps à cibler ce produit, ce n’est pas le seul produit qui a pu être concerné, et je ne sais pas, aujourd'hui, si c’est le seul produit qui peut être concerné."
Son groupe n'est pas tenu, selon lui, d'effectuer des contrôles, ne disposant pas du droit d'inspecter sans présomption les activités d'un industriel tel que Nestlé, concerné par cette affaire. Et ce type de problème demeure minoritaire, comme Michel-Edouard Leclerc le rappelle:
"Nous retirons des produits deux fois par jour. Il n’y a pas d’état d’âme, on reçoit des listes de produits, le code-barres n’est plus lu et les produits sont retirés. Le principe de précaution fonctionne bien."
Une enquête a été ouverte vendredi par le parquet de Paris pour "homicides involontaires", "tromperie" et "mise en danger d'autrui".